Alain Bérubé de retour à l’école

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Alain Bérubé apprécie son nouveau lieu de travail (Crédit photo : Alain Bérubé).

Ancien professeur de télévision à l’École supérieure en Arts et technologie des médias (ATM) de 1991 à 2021, Alain Bérubé exerce désormais un emploi que peu de personnes auraient pu entrevoir pour lui. Il est maintenant éducateur en service de garde à l’école Sainte-Claire à Chicoutimi-Nord.

Bien qu’il n’y travaille que depuis un mois et demi, les anecdotes avec les tout-petits sont nombreuses. Que ce soit lorsqu’il est avec eux sur l’heure du dîner ou dans la cour d’école. « À tous les jours, il y a un petit garçon et une fille qui viennent me faire un câlin. Quand ils arrivent dans la cour d’école, si je suis là, ils viennent me faire un câlin les deux. Inutile de dire que c’est assez touchant », mentionne-t-il le sourire aux lèvres.

C’est le désir de retourner vers le milieu scolaire ainsi que d’aider à la pénurie de main d’œuvre qui a mené Alain Bérubé vers son nouveau travail. Celui-ci affirme d’ailleurs qu’il regardait pour d’autres emplois avant de prendre sa retraite, notamment celui de boucher, parce qu’il avait auparavant complété un cours de boucherie. « C’est un gars qui aime beaucoup les enfants à la base. Je ne suis pas surprise de son choix », explique sa conjointe Hélène Roberge.

La technicienne en service de garde, Manon Houle, souligne que son intégration au sein de sa nouvelle équipe, principalement composée de femmes, s’est déroulée de la meilleure des manières. « Il est arrivé avec beaucoup d’ouverture et beaucoup d’empathie. Il a aussi découvert que le travail peut être très difficile certains jours […] mais il est toujours ouvert aux conseils et il se nourrit de ce qu’on peut lui donner », confie-t-elle.

Patience et tact sont deux qualités de mise selon Alain Bérubé pour toute personne qui souhaiterait travailler au sein du service de garde d’une école dans le futur. Il considère d’ailleurs que ses nombreuses années d’expériences au collégial l’ont aidé pour ce boulot. « Mon travail comme enseignant en ATM m’a donné confiance. J’ai réussi, je considère que j’ai eu une bonne carrière », affirme-t-il.

Aussi, il croit sincèrement que le métier d’éducateur en service de garde devrait être mieux rénuméré. « Je travaille avec une gang de filles, elles ont souvent un autre travail pour arriver parce que si la fille n’est plus en couple et toute seule avec un enfant ou deux, elle n’y arrive presque pas », ajoute-t-il.

 

 

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