Équitem et La Maison d’hébergement Le Séjour s’allient

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Équitem ajoutera un volet communautaire à son programme de travail alternatif payé à la journée (TAPAJ). Trente-deux personnes en situation d’insertion sociale pourront bénéficier de ce partenariat avec La Maison d’hébergement Le Séjour à Jonquière.  

Anissa Leduc

2233111@etu.cegepjonquiere.ca 

Équitem a lancé en juin 2024 le programme TAPAJ au sein de ses usines. L’entreprise a développé le volet « entreprise » en septembre dernier. (Crédit: Anissa Leduc / La Pige)

Le député de Jonquière, Yannick Gagnon, a annoncé un financement de 3000$ pour la réalisation de ce projet pilote en conférence de presse le 28 octobre. La somme globale de cet investissement servira à couvrir les coûts de main-d’œuvre.  

« Le Séjour, on est très, très, très reconnaissant de cette opportunité-là. […] Ce n’est pas quelque chose, même si c’est 3000 $, qu’on n’aurait pas pu s’offrir », a déclaré en conférence de presse, la directrice générale de La Maison d’hébergement Le Séjour, Pascale Verreault. 

Le député de Jonquière, Yannick Gagnon, la directrice du développement et des partenariats d’Équitem, Annie Doyon, et la directrice générale de La Maison d’hébergement Le Séjour, Pascale Verreault, étaient réunis afin d’annoncer le lancement du projet pilote. (Crédit: Anissa Leduc / La Pige)

Sous la supervision de deux intervenantes, 32 individus répondront au besoin criant de main-d’œuvre en entretien ménager de La Maison d’hébergement Le Séjour. Les participants au programme TAPAJ, communément appelés les tapajeurs, travailleront 2h30 par semaine avec un salaire de 16,00 $ de l’heure. 

 

Une mission collaborative   

Le programme TAPAJ, un projet établi dans l’ensemble de la province, favorise l’insertion sociale et professionnelle de personnes en situation de précarité. Il vise la réduction des méfaits. Une idéologie qui rappelle la mission de La Maison d’hébergement Le Séjour qui souhaite venir en aide aux adultes vivant avec une problématique de dépendance.  

« Équitem avec le milieu communautaire, c’est un exemple parfait de la communication, de la concertation et de mettre son expertise pour une seule chose, la réinsertion graduelle des personnes dans notre société. Pour moi c’est une fierté », a soulevé le député de Jonquière.  

« Notre projet permet donc de remplir deux objectifs en lien avec la mission de favoriser une meilleure cohabitation sociale et de valoriser les compétences d’une clientèle qui a rarement l’occasion de se faire valoir. Nous sommes heureux de débuter un premier plateau de travail communautaire », s’est exclamée la directrice du développement et des partenariats d’Équitem, Annie Doyon. 

Yannick Gagnon a aussi laissé planer l’idée de la création d’un fonds dédié au développement du volet communautaire du programme avec différents organismes si le projet pilote est concluant. Équitem souhaite s’allier avec au moins trois autres organismes dans le secteur de Jonquière. 

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