Une première flamboyante pour la comédie musicale du Cégep de Jonquière

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 23 comédiens et danseurs ont pris part à cette édition. Crédit photo : Étienne Brûlé. 

Les planches de la Salle François-Brassard se sont enflammées à l’occasion de la première de Little Women. Pas moins de 200 personnes étaient au rendez-vous. 

Amélie Harvey    

Inspirée de l’œuvre de Louisa May Alcott, Little Women (1869) et du long-métrage Les filles du Dr March (2019), la pièce suit les quatre sœurs March. Dans une Amérique en pleine guerre de Sécession, Meg, Jo, Amy et Beth tentent de se frayer un chemin à travers une société masculine. Particulièrement Jo, une aspirante écrivaine, qui rêve de s’émanciper et de partir à la conquête du monde. À travers l’amour, le deuil et les joies, les sœurs pourront compter les unes sur les autres.

Il faut dire que c’est une première incursion dans un univers plus « mature » pour la comédie.  La production de l’an dernier explorait plutôt le monde fantaisiste de Willy Wonka.

« C’est tellement plus qu’une histoire de féminisme et de ne pas se conformer à la société. Au début de l’histoire, les quatre sœurs ont une idée spécifique de ce qu’est le bonheur est et de ce qu’elles veulent faire de leur vie. Le spectacle finit avec les quatre qui n’ont pas du tout ce qu’elles souhaitaient au départ, mais ne pourraient pas être plus heureuses. Je trouve que c’est une superbe belle morale pour nous, des étudiants, qui sont en train d’expérimenter et de découvrir où ils vont », a ajouté Clotilde Robitaille.

L’interprète de Jo, Roxanne Myles Gaudreault, a su, encore une fois, briller de mille feux sur scène. Comme l’avait prédit l’assistante metteuse en scène, Ève-Marie Nadeau, « vous n’êtes pas prêts à vivre ce que vous allez vivre. Roxanne, on savait qu’elle chantait bien, mais là, ça va fesser ». Crédit photo : Étienne Brûlé.

Engouement monstre

Autant sur scène que durant le processus d’élaboration, la comédie a suscité un intérêt.  Plus de 46 comédiens et danseurs ont auditionnés, soit le double de l’an dernier. Pour ce qui est de l’équipe technique, bon nombre ne connaissaient pas l’univers des sœurs March et se sont lancés à cœur joie dans le projet.

 De la mise en scène jusqu’aux décors, sans oublier la direction artistique, le tout a été habillement exécuté. Un coup de cœur tout particulier pour la scène du bal, où l’ensemble de la distribution est apparu sur scène le temps d’une valse.

 Il y avait trois représentations, une le vendredi et deux le samedi. Crédit photo : Amélie Harvey.

Chose certaine, la comédie musicale sera de retour l’an prochain sous la mise de scène de Ève-Marie Nadeau, qui souhaite réinventer la production. « Je ne pouvais pas être accompagnée de quelqu’un de plus passionnée que Clotilde, j’ai eu une extrêmement bonne mentore », a-t-elle conclut sourire aux lèvres.

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