Portraits hyperréalistes d’Yves Pedneault |L’émotion transmise par le crayon

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À l’aide d’un simple crayon de plomb et d’un fusain, Yves Pedneault arrive à dessiner des portraits d’un réalisme saisissant. Il en expose une vingtaine jusqu’au 14 janvier à la bibliothèque de Jonquière.

Daltonien, le dessinateur autodidacte n’a jamais suivi de formation en dessin. Il a appris avec le temps et des vidéos, mais aussi grâce à l’impressionnant réseau de contacts qu’il s’est créé sur Internet. Des dessinateurs français, portugais et de plusieurs autres nationalités l’aident lorsqu’il rencontre un problème. «Avec Internet, tu poses une question et tu reçois plein de trucs pour t’aider à avancer», affirme celui qui a étudié en architecture et qui travaille chez Piscine Pro à Jonquière.

L’artiste affirme qu’il a eu une attirance pour le dessin tout au long de sa vie. L’Arvidien se concentre toutefois seulement sur le style hyperréaliste puisqu’il est attiré par les expressions humaines. «Les portraits, j’aime ça parce que tu peux transmettre une émotion», affirme celui qui dessine plus sérieusement depuis maintenant cinq ans. Il prend la majorité de ses inspirations sur Internet, mais accepte également des demandes spéciales de son entourage.

Carrière prolifique

Au total, M. Pedneault a créé plus de 90 œuvres, toutes sur du carton gris ou blanc, uniquement à l’aide d’un crayon de plomb et d’un fusain blanc. Il peut passer entre 30 et 60 heures sur un seul projet, dépendamment de la grosseur du dessin. «Je donne quelques coups de crayon quand j’ai le temps!», s’exclame-t-il en souriant.

Dans le futur, l’artiste prévoit travailler sur une autre exposition de dessins. Depuis environ un an et demi, ce sont toutes les mêmes œuvres qui se déplacent entre les différentes galeries de la région, mais aussi de la Ville de Québec. Il aimerait aussi essayer le fusain, outil qu’il n’utilise actuellement que pour la finition et les détails de ses dessins.

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