Atémien d’une génération à l’autre

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En 31 ans de carrière, le professeur en Art et technologie des médias (ATM) André Brassard- Aubin a formé des centaines d’étudiants. Il lui est même arrivé à deux reprises d’enseigner aux enfants de ses anciens élèves, signe que la passion des communications se transmet de génération en génération.
 M. Brassard-Aubin a notamment eu dans sa classe le spécialiste en matière de hockey junior au Réseau des sports (RDS) et diplômé en 1990, Stéphane Leroux, ainsi que son fils Jasmin, finissant en 2016. Ce dernier a suivi le chemin de son père en effectuant son stage au même endroit que lui.
 «André s’est trompé sur mon nom quelques fois en m’appelant Stéphane, mentionne Jasmin avec humour. Je pense que mon père et moi étions deux étudiants semblables par rapport à notre amour pour le sport et la télé. Ça prouve qu’il se souvient de chaque élève.»
 Le professeur affirme cependant que tous les étudiants qu’il a rencontrés sont uniques, ce qui fait en sorte qu’aucune routine ne s’installe de son côté et que la passion de l’enseignement reste bel et bien présente.
 Lorsqu’il est arrivé au Cégep de Jonquière en automne 1986, André Brassard-Aubin a donné le cours Service de nouvelles à la radio à une étudiante du nom de Cathy Tremblay. Fait étonnant, elle travaille aujourd’hui dans le même département alors qu’elle enseigne aux finissants en journalisme, tout comme lui. Cet amour pour la rédaction journalistique a aussi été transmis à la fille de Mme Tremblay, Laurie Fortin, qui a également reçu les sages conseils de M. Brassard-Aubin.
 Des élèves différents, des comportements différents
 Depuis ses débuts à Jonquière, M. Brassard-Aubin voit des distinctions frappantes entre la première cohorte qu’il a rencontrée et celle à qui il enseigne présentement. «Les anciens en presse écrite s’informaient davantage, mais mes élèves sont un peu plus à l’aise au niveau de la communication orale, car ils sont nés là-dedans», constate-t-il.
Enseignant en production télévisuelle depuis 27 ans, Alain Bérubé n’a pas formé deux générations d’étudiants, mais il a collaboré sur des projets avec les enfants de ses anciens élèves. «On a une certaine fierté quand on voit un enfant de finissant revenir à Jonquière, explique-t-il. Même s’il n’étudie pas dans le programme où j’enseigne, ça nous montre que les parents ont adoré leur parcours scolaire et que je leur ai donné la piqûre.»
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