Documentaire DPJ | «Touchant et choquant»

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«Touchant, choquant et troublant» sont quelques unes des réactions entendues à la suite de la projection du documentaire DPJ, présenté lundi soir au Ciné-club de Jonquière.

Le film, d’une durée de deux heures, fait la lumière sur la réalité des difficultés rencontrées par les travailleurs sociaux, intervenants et éducateurs de la DPJ. Le réalisateur Guillaume Sylvestre a voulu faire démentir les stéréotypes de la DPJ en une année complète de tournage, alors qu’il était seul sur le terrain avec sa caméra.

Tout au long du documentaire, il s’est concentré sur des cas particuliers de parents qui se sont fait retirer leurs enfants, ou des adolescents qui ont du quitter leur nid familial par choix ou par obligation.

Plusieurs étudiants en travail social, en éducation spécialisée et en éducation à l’enfance ont assisté à la représentation du documentaire. Une vingtaine de personnes sont demeurées après la projection pour mieux comprendre et partager leurs opinions sur le film avec un travailleur social du Patro de Jonquière, Pierre-Olivier Ouellet.

«Le réalisateur a bien démontré la souffrance que peuvent ressentir ces familles-là et la difficulté pour les intervenants de travailler dans ce genre de conditions», a exprimé une dame dans l’assistance.

Pendant 30 minutes, les gens ont partagé leur inquiétude par rapport à la prise en charge des enfants par la DPJ. Quoique les opinions étaient divergentes, Pierre-Olivier Ouellet et d’autres intervenantes du Patro ont vulgarisé les réalités des travailleurs sociaux.

«Même si on peut percevoir qu’il y a quelques moments cruels et des liens qui peuvent se perdre, il reste que les intervenants travaillent pour l’enfant, a expliqué le travailleur social. Les objectifs premiers sont que les besoins de l’enfant soient comblés pour qu’il grandisse comme il se doit.»

Pierre-Olivier Ouellet rappelle que «l’objectif premier de la DPJ n’est pas d’enlever un enfant de sa famille. Le but est que le parent acquiert les meilleures connaissances parentales possibles pour que l’enfant retourne dans la famille».

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