Un cinéma accessible pour tous

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Le billet d’un film de répertoire est au coût de 7$ au cinéma Odyssée. (Photo Élia Rousseau)

Le cinéma Odyssée à Chicoutimi présente des films parus dans les années 2000. Le directeur du cinéma Odyssée, Mathieu Drapeau explique le phénomène par un manque de nouvelles projections. 

Tout récemment, le premier film Avatar sorti en 2009 était disponible en 3D pour les personnes qui désiraient écouter le premier avant que le second ne soit présenté au cinéma Odyssée le 23 septembre prochain.

« Avatar, il a quand même pogné (sic). Jaws on a eu un peu de clientèle aussi. Pour le moment, on est dans une période de film d’horreur, donc c’est quand même très populaire. Sourire et Halloween, ils vont bien », a commenté Mathieu Drapeau.

Il a ajouté que c’est une situation particulière pour l’instant et que cela ne devrait pas se reproduire à moins que la pandémie resurgisse.

Le cinéma de répertoire

En plus d’avoir accès à des films plus anciens, le cinéma de répertoire est resté un moyen simple et économique de visionner des films à bas prix. Au cinéma Odyssée, le public peut regarder un film au coût de 7$.

D’après un amateur d’art et de cinéma, Régis Lemire aime aller voir des films lors du cinéma de répertoire puisque ça le mène à réfléchir sur des aspects de sa vie et sur la société.

« J’ai l’impression que le cinéma de répertoire offre vraiment une liberté au réalisateur et à l’équipe de produire quelque chose de vraiment unique puisque c’est plus artisanal. Ça va être une expérience plus significative et qualitative pour moi que d’aller voir du grand cinéma (comme Hollywood) », a commenté Régis Lemire.

Il ajoute que le cinéma de répertoire permet au public d’avoir accès à des sujets plus originaux et moins prémâchés. Ça l’amène à faire une réflexion sur lui-même et sur le portrait de la société.

D’après le cinéphile, les personnes qui désirent visionner un film de cinéma de répertoire devrait avoir « certaines prédispositions ou préparation pour consommer certains types de films ». Il donne en exemple un spectateur qui veut voir un film de divertissement, n’ira pas regarder un documentaire féministe.

« Le cinéma de répertoire est dans un cadre plus intime. Il y a des limites qui peut être franchi que le cinéma de grand public, de grande industrie (comme Hollywood) ne se permet pas de faire. Il n’auront pas cette flexibilité-là dû à leur public », a ajouté Régis Lemire.

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