Alloprof | Nouvelle collaboration avec l’UQAC

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Les étudiants au baccalauréat en enseignement des sciences au secondaire de l’UQAC ont pu observer à l’œuvre les enseignants de Alloprof. Ce projet pilote a eu lieu mardi soir à l’école secondaire Charles-Gravel de Chicoutimi.

Alloprof est un organisme sans but lucratif qui emploie des jeunes professeurs afin qu’ils puissent répondre, à l’heure des devoirs, aux questions d’étudiants de partout en province. Ils sont joignables par téléphone, par leur forum, via la cyber classe et même par texto.

Pour un de leur cours, les étudiants, sous la supervision de Marc-André Brassard, responsable du centre Alloprof à Saguenay, et Ugo Collard-Fortin, chargé de cours au département des sciences de l’éducation, ont été jumelés au personnel enseignant. Bien que l’UQAC et Alloprof aient déjà travaillé de concert, il s’agit d’une nouveauté.

Pendant que les professeurs répondaient aux questions d’élèves, les futurs enseignants pouvaient écouter la conversation téléphonique et ainsi analyser les besoins des jeunes élèves. Pour M. Brassard, il s’agit « d’une excellente façon d’en apprendre davantage sur la clientèle. C’est une valeur ajoutée en début de carrière. »

De son côté, M. Fortin y voit un bon moyen d’établir des liens clairs entre la théorie et la pratique tout en découvrant une nouvelle réalité. « Quand on sort de stage, on ne connait pas bien le milieu. On ne connait ni les enseignants ni les suppléants. Le fait de les jumeler ici, avec des professeurs de la région, ça rend le tout plus facile. C’est aussi plus encourageant », affirme-t-il.  

Jessica Lord, elle-même participante au projet, s’est réjouie de cette opportunité. « La clientèle est très intéressante et c’est vraiment super d’être jumelé à des professionnels. C’est une petite équipe et l’ambiance est agréable. On se consulte si on a des questions et les professeurs nous ont très bien accueillis. Ils nous en montrent plus qu’il ne le faut », raconte-t-elle.

L’équipe de la section régionale de Alloprof.

D’une durée de trois heures, ce court stage d’observation s’ajoute au bagage d’expériences des étudiants au bac en enseignement des sciences. Les discussions sont déjà amorcées pour permettre aux universitaires de participer plus d’un soir. Ugo Collard-Fortin est même prêt à pousser le projet encore plus loin en permettant à ses étudiants d’interagir avec les bénéficiaires du service.  

Selon M. Brassard, l’UQAC est privilégiée par sa position géographique. Le centre d’appels qui répond aux questions de sciences et de mathématiques se trouve tout près alors que les autres centres, qui sont situés à Québec et Montréal, ne sont pas nécessairement aussi près des universités.

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