Débat au Cercle de presse du Saguenay | L’économie au coeur des discussions

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Les projets économiques ont été au coeur des discussions lors du débat organisé mercredi matin par le Cercle de presse du Saguenay dans le cadre de la campagne électorale provinciale.

Les candidats dans Chicoutimi Mireille Jean (Parti québécois), Marie-Josée Morency (Parti libéral), Pierre Dostie (Québec solidaire) ainsi que celui de la Coalition avenir Québec dans Jonquière Benoit Rochefort prenaient part à l’évènement.

Chacun des candidats a présenté des propositions concrètes afin de relancer l’économie du Saguenay sur de meilleures bases.

«Lorsqu’on parle d’économie aujourd’hui, le grand enjeu c’est la pénurie de main-d’œuvre. L’immigration peut venir combler la pénurie actuelle. Ce qu’on propose au Parti québécois, c’est de moduler le pointage qui est donné aux immigrants qui viennent s’implanter dans la région. Une autre mesure importante, c’est la préparation de la main-d’œuvre. On propose de demander aux entreprises de quel type de main-d’œuvre elles manquent actuellement et de quel type de main-d’œuvre elles prévoient manquer», a mentionné la députée sortante de Chicoutimi, Mireille Jean.

De son côté, le représentant de la CAQ, Benoit Rochefort, s’oppose à cette option. L’enseignant au Cégep de Chicoutimi croit qu’il serait préférable d’utiliser nos ressources avant d’aller voir ailleurs. «Avant de commencer à attirer de nouvelles industries, pourquoi on n’optimise pas ce qu’on a déjà ? Pourquoi on ne travaille pas dans la deuxième transformation ? C’est un cheval de bataille qu’on a. »

Concernant la pénurie de main-d’œuvre, Benoit Rochefort a tenu à mentionner que l’immigration n’était pas la première solution à cet enjeu en raison du problème de la langue française qui est loin d’être maîtrisée de tous. «On a des chômeurs qu’on peut utiliser, on a des gens qui sont plus près de nous qui pourraient régler cette pénurie.»

Pour Pierre Dostie, il faut d’abord rapatrier du pouvoir afin de mettre des projets économiques en place. «On ne contrôle pas notre économie. Les industries sont entre les mains d’intérêts étrangers qui contrôlent une bonne partie de nos ressources. Il y en aurait des projets si on avait le contrôle.»

Marie-José Morency n’a pas proposé de nouveautés au sujet de l’économie. Selon elle, le Parti libéral fait déjà tout ce qui est en son pouvoir pour exploiter l’économie. La mère de famille souhaite continuer d’assurer une belle présence sur le terrain.

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