À quelque chose malheur est bon

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Si la pandémie a apporté son lot de négativité, certains jeunes Québécois ont su en tirer du positif depuis la dernière année.

C’est le cas de Marie-Justine Tremblay, une jeune universitaire pour qui l’école à distance lui aura permis de vivre les plus beaux moments de sa vie.

Il y a un an, comme la plupart des étudiants québécois, Marie-Justine a dû poursuivre ses cours derrière un écran. « Je n’avais aucune motivation, j’étais loin de mes amies et c’était atroce », se rappelle-t-elle.

Marie-Justine Tremblay et ses deux amies travaillent en Gaspésie.

 

Plus tôt cette année, dans un élan de folie, elle et deux de ses amies ont décidé de postuler pour des emplois aux quatre coins du Québec. C’est finalement la Gaspésie qui a accueilli les trois étudiantes en tourisme qui travaillent actuellement dans un hôtel, qui font du plein air et qui complètent leurs études à plus de 800 kilomètres de leur université. « Si ce n’était pas de la pandémie, je n’aurais jamais pu vivre ce que je suis en train de vivre. C’est une expérience tellement incroyable », ajoute-t-elle.

Hayden Létourneau a lancé son entreprise à seulement 12 ans.

Alors que le contexte pandémique a laissé place à de belles histoires pour des étudiants universitaires, ceux du secondaire aussi ont pu vivre leurs beaux moments.

Hayden Létourneau, 12 ans, est un garçon qui a des idées plein la tête et qui grouille d’énergie. Celui, qui a débuté son premier secondaire à l’automne dernier, s’est vite rendu compte que sa place n’était pas sur les bancs d’école.

C’est le contexte pandémique qui aura fait découvrir l’école à la maison au jeune homme ce qui lui a laissé du temps pour lancer sa propre entreprise. « En deux heures avec ma professeure privée, j’apprends plus que si j’allais à l’école 30 heures par semaine », explique-t-il.  Cette nouvelle formule d’enseignement à la maison lui permet d’aller skier à tous les jours et d’avoir plus de temps pour travailler sur sa compagnie.

 

 

Quand aider les autres nous fait grandir

Catherine Bernard, quant à elle, a été l’une de ceux qui ont répondu à l’appel du premier ministre pour aller prêter main-forte dans les CHSLD au printemps dernier. Si l’expérience n’a pas été facile au tout début, elle y repense avec des étoiles dans les yeux. « Ça a été une expérience tellement enrichissante qui m’a fait sortir de ma zone de confort, qui m’a fait grandir », avoue-t-elle.

La technicienne en travail social se dit plus qu’heureuse d’avoir pu faire la différence dans la vie des personnes âgées en ces temps difficiles.

Un vocabulaire plus enrichi

La pandémie a non seulement été positive pour certains, elle a aussi permis d’accroître le vocabulaire de plusieurs.

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