Débat au Cégep de Jonquière | Bonne performance de Sylvain Gaudreault
Le député sortant du Parti québécois, Sylvain Gaudreault, s’est démarqué face aux candidats de la Coalition avenir Québec Benoît Rochefort, et de Québec solidaire, Marcel Lapointe, lors du débat des candidats de la circonscription de Jonquière jeudi midi au Cégep de Jonquière, alors que le candidat libéral, Alexandre Duguay, brillait par son absence.
D’entrée de jeu, Sylvain Gaudreault et Benoît Rochefort ont déploré l’absence au débat du candidat libéral. Contactée par La Pige, son équipe a expliqué son absence par des raisons logistiques, puisque le débat a changé d’heure et de date à trois reprises. Il sera toutefois présent lors du prochain débat étudiant organisé à l’UQAC le 26 septembre.
Un enjeu important de la présente campagne est la lutte aux changements climatiques et Sylvain Gaudreau n’a pas manqué de rappeler la sortie controversée du candidat caquiste Éric Girard dans Lac-Saint-Jean, qui met en doute les récentes études sur les changements climatiques. Il a aussi critiqué la crédibilité du parti de François Legault en rappelant son appui au projet de pipeline Énergie Est et l’autorisation d’utiliser la fragmentation hydraulique en zone rurale.
Quant au candidat caquiste, la situation des PME revenait souvent dans son discours. Il propose, entre autres, d’investir dans la recherche et le développement pour l’innovation en environnement pour faciliter le virage vert pour les PME, et ainsi éviter un impact trop grand sur leur portefeuille.
Premier dans les intentions de vote dans les derniers sondages, Sylvain Gaudreault a été le seul à proposer un plan concret pour améliorer l’accès au transport en commun: une augmentation de 835 millions $ sur quatre ans et la création d’une application du genre Tinder pour le covoiturage.
Les candidats péquiste et caquiste s’entendaient par contre sur un point: la nécessité de préserver l’exclusivité du programme en Art et technologie des médias (ATM) du Cégep de Jonquière. Sylvain Gaudreault a même été jusqu’à souligner l’importance de faire d’ATM une École nationale des communications.
Le candidat de Québec Solidaire s’en est moins bien sorti que ses opposants en donnant l’impression d’un manque de préparation et s’est principalement contenté de réitérer deux des principales promesses de son parti: la gratuité scolaire et le salaire minimum à 15$/heure.