Le taux de diplomation et de qualification s’améliore dans la région

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Le taux de diplomation et de qualification sur cinq ans à la fin du secondaire au Saguenay—Lac-Saint-Jean a augmenté de 1,7 % en 2015-2016 par rapport à l’année précédente, passant de 63,6 % à 65,3 %.

Voilà ce qui ressort des données publiées récemment par le ministère de l’Éducation concernant les élèves ayant débuté le secondaire en 2011. Le taux s’améliore alors qu’il était de 61,8 % pour la cohorte de 2008 et de 63,6 % pour celle de 2010. À l’échelle provinciale, les résultats sont plus satisfaisants selon le rapport avec un taux de 70,8 % sur cinq ans pour la cohorte de 2011.

«Dans le calcul du taux, on inclut le réseau public et les établissements privés, ce qui explique que les régions ont des taux moins élevés que les grands centres où l’on retrouve davantage d’institutions scolaires privées», explique la directrice du Conseil régional de prévention de l’abandon scolaire (CREPAS) du Saguenay—Lac-Saint-Jean, Isabel Auclair.

Le taux de diplomation et de qualification réfère à «la proportion des élèves qui, avant l’âge de 20 ans, ont obtenu un premier diplôme ou une première qualification sept ans après leur entrée au secondaire à la formation générale des jeunes, à l’éducation des adultes ou à la formation professionnelle», selon le rapport du ministère. Le taux inclut autant le diplôme d’études secondaires (DES) qu’une attestation de spécialisation professionnelle.

Le taux sur sept ans, selon les dernières statistiques disponibles, est de 79,4 % pour la cohorte de 2009 dans la région, alors qu’il était à 76,8 % pour celle de 2008. Au Québec, le taux est légèrement plus élevé à 80,1 %.

Pour la cohorte de 2011, les résultats du taux pour les quatre CS de la région sont très variables. (Voir Tableau)

«Les taux vont continuer d’augmenter car, depuis 2009, le ministère et les municipalités ont investi dans l’importance de la persévérance scolaire», ajoute Mme Auclair qui soutient que le CREPAS est la première concertation sur la persévérance scolaire qui a été mise en place au Québec en 1996.

Sur sept ans, les résultats sont motivants dans la région, alors que les CS affichent presque toutes une augmentation considérable. (Voir Tableau)

L’écart entre les sexes reste un enjeu important au ministère, malgré une légère augmentation dans les dernières années. «Les garçons sont plus drastiques dans leurs décisions et décrochent plus rapidement», souligne Mme Auclair. L’écart du taux sur sept ans entre les cohortes masculines et féminines de 2004 et 2005 était respectivement de 11,9 % et 10,9 %, comparativement à 10,1 % et 8,9 % pour 2008 et 2009.

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