Violence sur la glace | Le programme «RESPAIX» fait ses preuves

Share:

La ligue de hockey mineur de Saguenay, comprenant les arrondissements de Jonquière, Chicoutimi et La Baie, ainsi que celle de SaintAmbroise/Falardeau sont satisfaites du programme «RESPAIX», utilisé dans les arénas pour contrer la violence chez les jeunes dans la catégorie Atome.

L’intervenant social et responsable du projet, Nicolas Barrette.

Créé en 2010, le programme «RESPAIX» est l’œuvre d’étudiants en travail social qui, pour la fin de leur formation, devaient réaliser un projet. Équijustice Saguenay, membre du Réseau de justice réparatrice et de médiation citoyenne, a ensuite décidé de le parrainer. Il a finalement été instauré dans leurs locaux.

Pour que les équipes de hockey dans la catégorie atome puissent y avoir accès, Équijustice reçoit un financement de 10000 $ de la Ville de Saguenay. Il collabore aussi avec l’Association de hockey mineur du SaguenayLac-Saint-Jean.

Chaque année, deux intervenantes sont choisies pour s’occuper des différentes équipes Atome de ces deux ligues du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Le but reste le même: contrer la violence, que ce soit dans les estrades ou entre les jeunes, dont celle de type psychologique «qui prend de plus en plus d’ampleur», selon l’intervenant social et responsable du programme, Nicolas Barrette. L’organisme à but non lucratif tente également «de faire prendre conscience aux parents que tel ou tel geste peut être de la violence» dans les estrades.

Le président de la ligue de hockey mineur de St-Ambroise/ Falardeau, François Gagnon, a d’ailleurs remarqué une différence dans le comportement des personnes qui assistent aux parties: elles sont moins agressives envers les entraineurs et les arbitres. Il explique aussi qu’ils ont confiance en ce que «RESPAIX» peut apporter à ces jeunes. «Je crois qu’ils aiment ça parce que ça leur montre qu’il y a quelqu’un qui se soucie d’eux, qui se soucie du respect mutuel.»

Nicolas Barrette a terminé en confirmant la satisfaction des deux ligues de hockey mineur ce qui concerne le programme. «Année après année, on fait des évaluations et les gens sont toujours très satisfaits de nos intervenants, de l’impact que le programme peut avoir. »

Share: