Nouvelle offensive du Mouvement Chicoutimi

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Le président du Mouvement Chicoutimi, Jacques Pelletier, a tenu à rappeler que Saguenay est la seule ville du Québec qui ne porte pas le nom d’une des villes issues des fusions municipales de 1974 ou de 2002. Photo: Guillaume Pelletier

Seize ans après les fusions municipales, le président du Mouvement Chicoutimi, Jacques Pelletier, appelle la population à remplir un sondage sur le site web de l’organisme afin de savoir si l’enjeu du nom de la ville est encore d’actualité.

«En 2002, l’administration municipale a failli à ses responsabilités et a politisé le débat. Elle a pris les grands moyens pour que le nom Saguenay soit rapidement adopté par la population sans demander l’avis de la Commission de toponymie du Québec au préalable», a rappelé M. Pelletier, en conférence de presse mercredi matin à l’hôtel Chicoutimi.

Le président du Mouvement Chicoutimi rappelle que lors de la consultation populaire de 2002, l’émotion et le sentiment identitaire ont pris le dessus sur la logique.

«Le nom d’une ville a la fonction de bien la situer géographiquement en plus d’être le principal siège de notre mémoire collective», fait-il remarquer. Le président de l’organisme comptant 8 000 membres explique que «ce débat en est un de société et non pas politique.»

Sondage

Les questions du sondage réalisé par le Mouvement Chicoutimi portent entre autres sur le nom que les répondants ont ou auraient choisi lors du vote en 2002 et leur opinion sur le processus de consultation utilisé par la Ville.

Il est disponible jusqu’au 21 décembre prochain sur le site web du Mouvement Chicoutimi https://mouvement-chicoutimi.com/.

Les résultats seront publiés quelques jours après la date de fermeture du sondage. Le président du Mouvement Chicoutimi révèle «qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse». Ce dernier ajoute que s’il y a 200 répondants, le sondage n’aura pas le même impact que s’il y en a 20 000.

Nouvelle administration municipale

Jacques Pelletier explique que depuis les élections municipales de 2017, aucun membre du conseil municipal de l’époque des fusions ne siège à l’hôtel de ville. «J’ai déjà rencontré plusieurs conseillers de la ville, mentionne celui qui est membre de l’Équipe du renouveau démocratique. Je sens une ouverture de la part de l’administration Néron quant aux démarches de notre organisme.»

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