Cercle de presse | Le milieu culturel réclame de l’aide financière de Québec

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Davantage de financement de la part du gouvernement provincial est nécessaire pour supporter le milieu culturel en région qui fait face à de nombreux défis. C’est le message livré par des intervenants du domaine devant le Cercle de presse de Saguenay, mercredi.

Le directeur général de La Pulperie, Jacques Fortin, la codirectrice générale et directrice de l’administration du Théâtre La Rubrique, Lyne L’Italien, et la directrice du Conservatoire de musique du Québec à Saguenay, Louise Bouchard, s’entendent pour dire qu’il y a du travail à faire au provincial pour recevoir le financement nécessaire.

L’écart entre le financement public et privé nuit aussi à la culture en région. Bien que la municipalité leur accorde un soutien financier dont ils sont reconnaissants, près de 60 % du financement gouvernemental est envoyé dans les grands centres. Du côté de La Pulperie, la remise aux normes des bâtiments est l’un de leurs défis. Le manque de personnel a également été souligné, alors que le Théâtre La Rubrique a de la difficulté à embaucher des techniciens.

La culture dans nos écoles

Aussi, la place de la culture dans les écoles semble insuffisante. Le Conservatoire de musique du Québec à Saguenay accorde une grande importance au parascolaire. Les musées et les spectacles sont offerts aux étudiants dans le cadre de leurs cours, mais cela occasionne plusieurs plaintes.

«Si les jeunes et leurs parents sont trop occupés, on va venir à eux en instaurant des activités socioculturelles dans les écoles, mentionne la directrice du Conservatoire de musique du Québec à Saguenay, Louise Bouchard. Toutefois, les parents se plaignent de devoir payer pour que leur enfant puisse visiter les musées de la région et assister à des concerts.»

En ce qui a trait à de la reconnaissance en région, il est difficile de faire sa place, mais Lyne L’Italien soutient qu’il y a des avantages. «Nos artistes sont accueillis par la télévision, la radio et les journaux. Il faut continuer de les valoriser autant, ce qui ne se fait pas dans les grands centres», ajoute-t-elle.

 

 

 

 

 

 

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