Documentaire sur la réinsertion d’anciens détenus | Nicolas Lévesque commence le tournage

242
0
Share:

Le tournage du deuxième documentaire du réalisateur Nicolas Lévesque vient de débuter cette semaine. Le sujet traitera, cette fois-ci, de la réinsertion sociale d’anciens détenus à l’Usine STAGEM. Les individus participeront, pendant six mois, à un programme leur permettant de travailler à l’usine de sous-traitance de transformation de bois, à Roberval. Un tournage qui s’échelonnera sur environ huit mois et qui verra le jour en janvier 2020.

«C’est une grosse bête pour un créateur. Plusieurs mois de tournage et de montage sont prévus. C’est sûr qu’on a toujours des craintes, je ne connais pas les miennes encore, mais on veut faire un bon film!», mentionne le réalisateur qui vient de présenter au public son plus récent documentaire, Chasseurs de Phoques.

Photo : Sophie Gagnon-Bergeron / Canopée Médias

Nicolas Lévesque débute le tournage de son deuxième documentaire.

C’est la boîte de production Canopée Médias, formée de Max-Antoine Guérin, Sophie Gagnon-Bergeron, Jean-Philippe Archibald et Nicolas Lévesque, qui produira le film. L’entreprise de création cinématographique de la région a reçu un financement de 125 000 $ par Téléfilm Canada, en juin dernier, afin de tourner un documentaire. C’est la première fois que les quatre actionnaires reçoivent un si gros montant pour produire un film. Cet argent servira, entre autres, à couvrir une partie des frais associés au tournage.

Le scénariste et réalisateur Nicolas Lévesque a trouvé son inspiration lors du tournage de son court-métrage «Entrevue avec un homme libre», qui a été sacré meilleur court métrage de 2015 par le Canada’s Top Ten Festival lors du Toronto Inter-national Film Festival (TIFF). «Avec la montée de la droite, c’est comme si ces gens ne devenaient jamais complète-ment libres même s’ils ont payé leur dette à la société. C’est pour ça que j’ai eu l’idée de les suivre pendant six mois afin d’en faire un documentaire, je me suis dit que ça allait être intéressant de suivre le processus de réinsertion complet.»

Share: