Fusion des équipes de basketball collégiales du Saguenay | Le recrutement plus difficile au féminin

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L’équipe de basketball des Gaillards comprend trois joueurs qui étaient au Cégep de Chicoutimi l’an dernier.

Depuis la fusion des équipes de basketball des cégeps de Chicoutimi et de Jonquière, les résultats sont assez positifs du côté des Gaillards qui ont réussi à recruter assez de joueurs masculins pour former deux équipes. Le volet féminin, à Chicoutimi, a, quant à lui, encore du chemin à faire pour atteindre des résultats semblables.

Pour le conseiller à la vie étudiante du Cégep de Chicoutimi, Jean-Pierre Bolduc, le fait que les filles sont traditionnellement plus tentées d’aller jouer à Québec rend le défi du recrutement plus difficile. «Ce qu’on est en train de faire en ce moment, c’est de restructurer le basketball féminin [à Chicoutimi] afin de conserver les joueuses dans la région. À court terme, l’objectif est d’être en mesure de former une équipe division 3, afin d’avoir le même nombre d’équipes qu’à Jonquière.» Le responsable des sports du Cegep de Jonquière, Steeve Dufour, affirme quant à lui que le basketball masculin se porte assez bien pour le moment à Jonquière, et que l’objectif principal est d’entrer en division 1 prochainement. «J’ai 15 joueurs en division 1 et 12 en division 3, donc on a vraiment beaucoup de joueurs qui ont la chance de jouer cette année. Les joueurs en division 3 vont vivre de beaux moments; ils vont jouer pas mal partout dans la province.» M. Dufour rappelle également que même si les deux cégeps sont habituellement rivaux, son objectif et celui de Jean-Pierre Bolduc sont le même: développer le sport dans la région. «Si on a fait cela, c’est pour le bien du basketball. Si j’ai laissé aller les filles [jouer à Chicoutimi], c’est pour que ça se passe bien là-bas.»

Pas d’autres fusions en vue pour le moment

Même si le Saguenay– Lac-Saint-Jean possède trois équipes de football dans la région, Steeve Dufour ne se fait pas d’illusions: jamais une telle fusion ne verrait le jour dans ce sport. Aucun des trois cégeps régionaux ne voudrait perdre ce puissant moyen de recrutement, et il les comprend. «Au basket, on parlait de quelques transferts. Ça serait trop difficile pour le football ou d’autres sports.»

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