Production de la Société lyrique du Royaume | La Traviata proposée en version italienne
La Société d’art lyrique du Royaume (SALR) présentera La Traviatade Giuseppe Verdi pour la Grande Production 2019, une œuvre décrite comme étant la plus populaire de tout le répertoire de l’opéra.
Pour la première fois dans l’histoire des opérettes à Chicoutimi, la SALR interprètera la production, non pas en français, mais dans sa version originale italienne. Le directeur artistique de la société, Dominic Boulianne, s’est voulu rassurant en ce qui a trait à la compréhension de l’opéra. «Il y aura des surtitres en français!», s’est-il exclamé lors de la conférence de presse tenue jeudi matin.
Ce sont le metteur en scène Rodrigue Villeneuve et le chef Jean-Philippe Tremblay qui dirigeront les représentations qui se tiendront au Théâtre Banque Nationale les 7, 9 et 10 février 2019. Stéphanie Lessard, une soprano de Montréal, héritera du rôle principal de Violetta. À ses côtés se produiront Dion Mazerolle et Jean-Michel Richer comme Germont père et fils. Les autres chanteurs lyriques viennent tous de la région. Il s’agit de Réjean Wilson, Huguette Tremblay, Tania Côté, Richard-Nicholas Villeneuve, Jean-Simon Boulianne et Christian Bradette.
Un brunch pour les mélomanes
D’autre part, l’organisme à but non lucratif tiendra la première édition du brunch-bénéfice chantant, au profit de l’art lyrique, le 18 novembre dès 10h à l’Hôtel La Saguenéenne. Dyane Doré, Aude Gauthier-Martel, Karl Roos, Jean-Simon Boulianne et la Brigade lyrique, entre autres, joindront leur voix pour l’événement.
L’activité-bénéfice qui était auparavant un cocktail VIP deviendra donc plus familiale et festive. Ceux qui désireront y participer pourront se procurer des billets au coût de 35 $ l’unité. De nombreux prix de présence et de moitié-moitié seront tirés durant l’avant-midi.
Rappelons que la Société d’art lyrique du Royaume a déménagé au début du mois d’août. Ainsi, après avoir passé 10 ans au complexe Saint-Nom-de-Jésus, la Ville de Saguenay a accepté d’installer la SALR dans l’établissement des Sœurs du Bon-Conseil pour une période estimée de deux ans ou jusqu’à ce qu’une décision soit prise concernant le dossier de relocalisation de cinq organismes culturels.