Tennis | L’état des infrastructures nuit au développement
Même si la région est limitée en ce qui concerne ses infrastructures extérieures et qu’elle compte peu de joueurs de tennis, le développement des athlètes de ce sport de raquette se porte bien.
Le bassin de joueurs peu nombreux s’explique principale-ment par la quantité de terrains disponibles au Saguenay–Lac- Saint-Jean, ainsi que la qualité de ceux-ci. «Le problème c’est surtout avec les terrains extérieurs. Il n’y a qu’une seule place qui a plus que deux ou trois terrains. Ces courts-là sont vraiment horribles en plus. Ils sont bossés et craqués de partout», laisse entendre le joueur de tennis qui a terminé sa carrière junior, Xavier Courchesne.
Le directeur général du Club de tennis intérieur de Saguenay (CTIS), Jean-Arnaud Poirel abonde en ce sens, soulignant que la qualité des terrains nuit au développement de ce sport dans la région. «On a plusieurs joueurs de tennis tout de même, mais ça pourrait être mieux. Par contre, durant l’été, il faudrait que ça soit plus organisé dans les parcs (en parlant des ligues de tennis compétitives). On a une entente avec la Ville de Saguenay pour organiser des activités au parc Saint-Jacques, à Arvida où il y a six terrains. Cependant, depuis quelques années, on ne peut utiliser que trois terrains, car les autres sont impraticables. Ça nous offre donc beaucoup moins de possibilités d’organiser des ligues organisées», mentionne M. Poirel. L’objectif du CTIS est d’avoir un club de tennis extérieur, dès que les terrains seront remis en bon état. De cette façon, des ligues de soir pourraient voir le jour. Le tennis gagnerait ainsi en popularité.
Un sport coûteux
Xavier Courchesne et le joueur Alex-Antoine Marquis expliquent également que le coût annuel d’une saison de tennis peut être une raison du manque d’intérêt. «Le sport-études coûte de 3000 $ à 4000 $ par année. Une fois par deux mois, on va aller à Montréal ou Québec pour un tournoi. Donc l’essence, les repas, l’hôtel et l’inscription au tournoi font que le montant monte rapidement», indique Courchesne.