Pénurie d’arbitres: le problème s’intensifie

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L’arbitre Éloise Lavoie a décidé d’arbitrer après avoir joué au hockey une partie de sa vie. (Photo: courtoisie)

 

La pénurie d’arbitres au hockey s’intensifie au Saguenay. Inciter les jeunes à essayer cette activité serait sans doute une piste de solution pour régler le problème. C’est du moins l’avis d’Éloise Lavoie, elle-même arbitre au hockey.

De plus en plus, les jeunes semblent se désintéresser de l’arbitrage. Pourtant, ils constituent l’avenir du métier. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce problème. Pour l’arbitre de la Ligue nationale de hockey, Justin St-Pierre, les parents sont en partie la cause. « Tant qu’à se faire crier après toute la journée, ils sont aussi bien de passer la journée à jouer au Xbox », mentionne l’homme épuisé de la situation.

Éloise Lavoie, quant à elle, ne pense pas qu’il y ait de façon de régler la pénurie. « Je pense juste qu’il faudrait peut-être plus inciter les jeunes joueurs de hockey ou les jeunes joueuses après le hockey ou même pendant, à essayer l’arbitrage », lance-t-elle.

Faites place aux femmes!

S’il y a une pénurie d’arbitres au Saguenay, on peut dire la même chose pour la place que l’on fait aux femmes dans le domaine. Mise à part elle-même, Éloise Lavoie ne connait qu’une autre fille qui arbitre dans la région. « Il n’y a pas vraiment beaucoup de femmes qui ont percé dans l’arbitrage, mais si on regarde maintenant avec Élizabeth Mantha qui progresse beaucoup, je pense que les jeunes filles vont vouloir faire comme elle », affirme-t-elle.

Un avenir prometteur

Si des doutes persistent encore, l’avenir semble toutefois prometteur, mais il faut faire vite. Pour M. St-Pierre, la solution serait l’école d’arbitre qui porte son nom et qui est ouverte depuis 5 ans. Sa progression va de bon train avec ses 44 élèves de partout au Québec, l’an dernier. Il veut continuer avec le succès de l’année passée pour le futur du métier.

 

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