Une auberge 100 % familiale à Saint-Fulgence

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Une nouvelle auberge touristique quatre saisons sera aménagée à Saint-Fulgence au printemps. Il s’agit du projet d’une famille française, dont le fils Michael Cilins, est un étudiant en troisième année au Cégep de Jonquière.

 

L’un des promoteurs de l’auberge, Michael Cilins Photo: Angélique Lamontagne

Située de façon stratégique sur la route de Tadoussac et du Parc national des Monts-Valin, l’auberge de la famille Cilins aura un bâtiment d’accueil et plusieurs cabanes d’hébergement qui seront dispersées un peu partout sur le terrain de 10 000 hectares. Outre le domaine, un sentier pédestre de 6 km de long sera aménagé afin d’offrir plusieurs activités autant à l’hiver qu’à l’été.

Raquette, traîneau à chien, vélo et sentiers pédestres seront mis gratuitement à la disposition de la clientèle de l’auberge. De plus, les promoteurs comptent tenir des activités telles que des courses à vélo afin de faire connaître le domaine. «On veut organiser des événements pour que les gens parlent de nous. Par exemple, des gens qui viennent faire une course à vélo vont peut-être vouloir revenir avec leurs amis pour profiter des sentiers que nous offrons», affirme Michael Cilins.

Auberge écologique

Au départ, le projet était d’aménager un relais pour la motoneige. L’arrivée de Michael au Québec, il y a deux ans et demi, a fait changer les idées de son père, l’instigateur du projet. Ils ont discuté ensemble de la clientèle visée et ont décidé de se tourner vers l’option d’une auberge écologique et naturelle plutôt qu’une destination pour véhicules motorisés. «On vise une clientèle beaucoup plus européenne et les gens qui se dirigent vers Tadoussac et les monts Valin», mentionne l’étudiant.

En ce qui concerne la construction, la famille Cilins fait de la récupération, puisqu’elle réutilise le bois qu’elle a coupé pour les sentiers, afin de construire les différentes maisons d’hébergement. De plus, elle possède plusieurs équipements qui lui permettent de bien travailler le bois et d’en faire un matériau solide pour les hébergements.

Bien que son père s’implique à 100 %, Michael met tous ses temps libres dans la réalisation de ce projet lorsqu’il n’est pas à l’école. Si les deux hommes se consacrent davantage sur les travaux manuels, la mère de Michael, qui est comptable de profession, s’occupe davantage des questions en lien avec la logistique. La famille mentionne qu’elle embauchera éventuellement des employés et fera de la sous-traitance pour les activités quand l’auberge verra le jour.

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