Quatre cadeaux par enfant | Le défi est lancé !
Le défi de Noël «4 cadeaux maximum par enfant» attire l’attention de nombreux parents sur les réseaux sociaux. L’initiative a pour but de mettre un frein à la surconsommation lors de la période des fêtes et mettre de l’avant l’importance des valeurs familiales.
Faisant le tour de l’Internet depuis quelques semaines, le principe de ce défi est d’offrir un maximum de quatre cadeaux par enfant qui leur seront utiles le plus longtemps possible. La famille offre à l’enfant un cadeau qu’il veut, un cadeau qu’il peut lire, un cadeau qu’il peut porter et un dont il a besoin.
Cette publication sur les réseaux sociaux a suscité l’attention de plusieurs parents, dont Stéphanie Pelchat, mère de trois enfants, qui souhaite faire entrer cette tradition dans sa famille cette année. «Cela permet de faire un magasinage plus éclairé souligne-t-elle. On fait des petits cadeaux qui ne coûtent pas cher et ça permet de se sensibiliser à Noël.»
Dans certaines familles, s’offrir des cadeaux hors de prix n’a jamais été une nécessité. Pour Nancy Boily, mère de quatre enfants et sensible à la surconsommation, célébrer Noël ne se définit pas par le nombre de cadeaux qui se trouvent en dessous du sapin, mais plutôt par le temps de qualité partagé lors du réveillon. «Pour nous, Noël ce n’est pas synonyme de consommation affirme Nancy Boily. À Noël, on a du fun, on est ensemble, on cuisine et c’est vraiment le sens que j’ai voulu donner à cette fête.»
Puisque les cadeaux sont devenus une tradition, il serait difficile de les effacer totalement de la soirée du 24 décembre. Par contre, plusieurs moyens permettent de réduire l’empreinte écologique et l’argent qui sort du portefeuille.
Offrir des cadeaux «fait maison» est une excellente méthode pour d’économiser. La seule chose que cela demande, c’est le temps. «Chaque Noël, ma sœur nous offre une boule de Noël à mettre dans le sapin qu’elle a peinte elle-même. C’est vraiment un beau cadeau à recevoir, c’est chaleureux et c’est personnalisé», affirme Stéphanie Pelchat. Souvent, c’est le temps qui manque, mais il faut se donner la peine de le faire et c’est le défi que je me suis lancé cette année.»