«Conversation» à l’Oeuvre de l’autre

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À gauche, la sculpture de Danny Pearson, au centre, la toile de la petite Florence et à droite, celle de Vicky Tremblay.

Le thème «Conversation» a inspiré les étudiants de première année à la maîtrise en arts de l’Université du Québec à Chicoutimi qui présentent leurs œuvres jusqu’au 11 décembre à la galerie L’OEuvre de l’autre.

Le professeur à la tête du projet, Marcel Marois, a choisi le thème de la conversation pour inspirer ses étudiants dans la réalisation de leur projet final du trimestre actuel. «Tout le monde converse», affirme-t-il. Il est donc un point commun idéal pour ses 12 étudiants et laisse place à une différente interprétation. Les apprentis ont usé de leur expertise personnelle pour représenter le thème, soit par l’art visuel, cinématographique, littéraire, textile ou théâtral.

Le livre textile de Fanny Lessard illustre des passages de son enfance.

Étant un grand voyageur, M. Marois puise ses idées de thématique au travers ses nombreuses visites d’expositions artistiques partout dans le monde. «Je m’inspire de ce que je vois dans les galeries que je visite, ce que les gens exposent aujourd’hui, et en revenant, je choisis un thème qui rejoint tout le monde», explique le professeur.

Les différentes interprétations

L’étudiante Lucille Jordan a joué une pièce de théâtre muette d’environ 30 minutes. Elle a illustré la routine quotidienne d’une femme qui se prépare pour sa journée. «Avant de converser avec les autres, avant d’établir un dialogue avec le monde extérieur, il faut apprendre à converser avec soi-même», a expliqué la jeune femme. Le silence a régné sur la scène jusqu’à la toute dernière seconde laissant  le public interpréter la pièce à sa façon.

Fanny Lessard, quant à elle, a conversé avec ses souvenirs. Sur la description de son œuvre, il est écrit : «Converser avec moi-même, avec ma mémoire. Me souvenir. Amener l’autre à converser avec moi, à tourner, à retourner et à vivre avec les pages de ma propre histoire. […]» C’est à l’intérieur d’un livre de textile que l’artiste a écrit son passé avec des photographies comme support visuel. Elle souhaite converser avec les gens à travers son histoire, même si elle n’est pas racontée de vive voix.

Un projet familial

L’étudiant Salim Rami a fait participer les gens du public pour créer l’aspect visuel de sa présentation. De son côté, il a plutôt cherché à comprendre le comportement des gens qui entrent en processus de création, en n’ayant pas nécessairement l’art dans leur mode de vie habituel.

«C’était une très belle expérience. Ce n’est pas des choses qu’on aurait faites d’emblée et ça nous a vraiment menés hors de notre zone de confort. On va essayer de poursuivre dans ce champ-là», a mentionné la mère de famille Vicky Tremblay, qui s’est prêtée au jeu avec sa famille pour le projet de Salim Rami.

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