Projet d’accompagnement scolaire | Le CRÉPAS dévoile la deuxième phase
Le Conseil régional de prévention de l’abandon scolaire du Saguenay—Lac-Saint-Jean (CRÉPAS) suivra une cohorte de 105 étudiants de l’École secondaire des Grandes-Marées, dans la deuxième phase du projet d’accompagnement postsecondaire.
Le CRÉPAS en a fait l’annonce mercredi midi au Cégep de Jonquière, dans le cadre des activités de la semaine de persévérance scolaire du Québec. Cette initiative a pour but de favoriser l’accès et la persévérance aux études supérieures des étudiants de première génération, au Saguenay—Lac-Saint-Jean. Un étudiant de première génération est issu d’une famille dans laquelle aucun des deux parents ne s’est présenté au niveau postsecondaire, n’obtenant donc aucun diplôme collégial ou universitaire. Lors de la première phase, des élèves de première génération et leurs parents avaient spécifiquement été épaulés.
La phase deux est un projet mis sur pied par le réseau de l’Université du Québec. Le projet se fera auprès de 105 jeunes étudiants de cinquième secondaire fréquentant l’École secondaire des Grandes-Marées, à La Baie. Il mettra en place une communauté de pratique qui accompagnera cette cohorte d’étudiants vers une transition du secondaire au collégial.
«C’est une opportunité d’expérimenter, auprès des jeunes, de nouvelles expériences qui vont nous permettre d’extraire des savoirs qui vont éventuellement être applicables à l’ensemble des étudiants du secondaire 5 de l’ensemble de la province», affirme le professionnel en intervention au CRÉPAS, Pascal Lévesque, lors de la conférence.
Lévesque affirme également que cette initiative a pour but d’épauler les parents et de mieux les accompagner dans la réussite scolaire de leurs enfants, en créant un chantier régional, à partir de la petite enfance jusqu’au marché du travail. Il désire également mettre de l’avant l’anxiété subie par les étudiants de cinquième secondaire, alors que les demandes d’admission du cégep, les préparatifs pour le bal et le voyage de fin d’année peuvent mettre beaucoup de pression sur leurs épaules.
Une troisième phase du projet d’accompagnement scolaire verra le jour, d’ici quelques années.