Salon de l’emploi de l’UQAC | Les employeurs courtisent les étudiants

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Samuel Taillon est fier de tenir un événement qui encourage des finissants face à leur avenir.
Photo : Éliane Pilote

Un tout nouveau concept a été intégré pour la 40e édition du Salon de l’emploi l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Les entrepreneurs portent attention sur les désirs des jeunes afin d’inciter ces derniers à intégrer leurs institutions.  

Une soixantaine d’exposants se sont rassemblés, mercredi, à l’UQAC pour une journée de réseautage singulière. «Cette année, ça changé, a avisé l’agent de liaison dédié à l’Association des diplômés de l’UQAC, Samuel Taillon. D’abord parce que le contexte de l’emploi a évolué. Avant on aidait les étudiants à trouver un travail. Maintenant, ils n’ont plus besoin de ce genre d’événement pour se trouver un travail, car il y a un besoin de main-d’œuvre partout. On a donc changé le concept du salon. On invite les élèves à venir rencontrer les entreprises pour éclairer leur choix concernant le lieu où ils exerceront leur profession.»

Le responsable de l’événement a teinté l’événement d’une saveur particulière en offrant une place de choix aux élèves. «Il y a un panel étudiant particulier qui va avoir lieu. En temps normal, ce sont les conférenciers et les entrepreneurs qui parlent sur scène. Aujourd’hui ce seront eux qui vont écouter puisque ce sont les étudiants qui prendront la parole. Les élèves vont expliquer aux recruteurs ce qu’ils recherchent pour un premier emploi. C’est un renversement de position intéressant», a expliqué Samuel Taillon.

Un rendez-vous convoité

Bien que l’événement soit ouvert à tous, le Salon de l’emploi a comme mission de faire reconnaître la valeur et la qualité des finissants et diplômés de l’UQAC, but qui a été accompli puisque plusieurs représentants de l’extérieur viennent chercher leurs perles rares au Saguenay–Lac-Saint-Jean. «Les étudiants de l’UQAC sont toujours des employés en or. Ce sont toujours eux qui possèdent une formation impeccable, on a donc un grand intérêt pour les étudiants d’ici», a confié la responsable du recrutement à la Commission scolaire des Trois-Lacs de Vaudreuil-Soulanges, Geneviève Pilon.

Les entreprises de la région sont également au rendez-vous. C’est le cas du conseil des Atikamekw d’Opitciwan qui en était à sa première participation. «On a beaucoup de besoins, particulièrement en éducation, on recherche des enseignants. On est venu ici afin de présenter la réalité d’enseignants sur des réserves autochtones. Ça peut être une expérience très enrichissante alors on espère attirer des finissants chez nous», a admis le  directeur de l’éducation à Opitciwan, Maxim Rondeau.

 

 

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