École secondaire Charles-Gravel | Place au débat

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L’enseignant responsable, aussi enseignant d’éducation physique, Dominic Ouellet, accompagné du jeune Olivier Morissette et de la directrice générale Mireille Boutin.

Les élèves de l’École secondaire Charles-Gravel ont l’opportunité depuis le début de l’année de débattre de différents sujets d’actualités devant public. Une belle occasion d’approfondir entre eux leurs connaissances et leur façon de communiquer.

L’activité permet de développer l’esprit critique des jeunes en plus de les faire cheminer, selon la directrice générale Mireille Boutin. «Ils ont de très bonnes idées»,mentionne-t-elle.

Ce qui est intéressant pour l’étudiant Olivier Morissette, c’est que le tout se fait dans les règles de l’art. «Non seulement les sujets nous tiennent à cœur, mais en plus, les discussions se font dans le respect», dit-il.

Les élèves ont un gros travail de recherche à faire. «Ça ous tient informés sur l’actualité. Mais aussi, ça nous permet de nous faire des opinions tout en appuyant ceux-ci sur des arguments solides», mentionne le jeune.

L’initiative vient de Mireille Boutin. «L’an passé, plusieurs sujets chauds ont émané dans l’actualité et les élèves n’avaient aucun plateau dans l’établissement pour s’exprimer et discuter de manière officielle.»

Selon elle, lorsque des sujets controversés les concernant surgissent de l’actualité, l’activité devient «une belle
façon d’aller chercher le besoin, d’aller chercher un cadre, et de trouver un consensus.» Parce que selon elle, chaque élève a le droit de s’exprimer, d’être écouté, entendu et respecté dans ses opinions.

C’est une activité qui se réalise mensuellement. «Étant donné qu’on le fait régulièrement, on s’améliore», mentionne le jeune débattant Olivier Morissette qui ajoute que ces exercices lui serviront positivement dans sa vie future.

Selon l’enseignant responsable Dominic Ouellet, le but n’est pas de gagner à tout prix, mais de faire valoir  les différents points de vue de chacun et d’informer les gens du public.

Cette année, les étudiants ont pu débattre de sujets allant de la légalisation du cannabis au port de l’uniforme en passant par la laïcité de l’État. Selon l’enseignant d’éducation physique, la salle n’est pas encore pleine, mais une quarantaine de personnes participent. «Nous aimerions que l’activité se perpétue dans le temps»,
souligne-t-il.

Des événements permettant la collaboration des élèves et des enseignants rapportent beaucoup aux deux groupes. Selon l’étudiant, ils permettent de créer des relations autres que celles d’autorité.

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