mardi , 21 mars 2023

Maternelle 4 ans | Apprendre par le jeu

L’apprentissage par le jeu: voilà l’objectif des classes de maternelle 4 ans selon la professeure en apprentissage de la lecture et de l’écriture à l’UQAC spécialisée sur le dossier des prématernelles, Pascale Thériault.

Pour cette dernière, il ne s’agit pas de faire une comparaison avec les Centres de la petite enfance (CPE). «Mon but, ce n’est pas d’opposer les maternelles 4 ans aux CPE, parce que ce sont des services complémentaires qui sont dans un continuum, ils vont aider les enfants de façon différente», déclare-telle d’entrée de jeu.

Elle explique que la maternelle 4 ans est un service qui a été inventé dans les années 70 pour venir en aide aux enfants venant de milieux plus défavorisés. «Donc des enfants qui sont plus fragiles, pour les aider à se préparer à une scolarisation, à une socialisation.»

Le gouvernement de la CAQ a annoncé l’ajout de 18 maternelles 4 ans sur le territoire du Saguenay––Lac-SaintJean pour faire passer son nombre de 19 à 37 en vue de la prochaine rentrée scolaire. Il y en aura trois de plus au Lac Saint-Jean et une quinzaine dans la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay.

Il s’agit donc de développer les domaines langagier, cognitif, physique et moteur, affectif ainsi que social de l’enfant. «Donc c’est ça l’intention derrière la maternelle 4 ans, en plus de leur donner le goût de l’école à travers le jeu», déclare Mme Thériault.

«La maternelle 4 ans permet aux enfants issus de milieux vulnérables n’ayant pas accès à un CPE, d’être mieux outillés pour leur entrée à la maternelle 5 ans.» La majeure différence entre la maternelle 4 ans et les CPE est que les maternelles 4 ans relèvent directement du ministère de l’Éducation. «Elles sont donc dans un programme scolaire qui est physiquement dans l’école.» Il s’agit d’un autre incitatif pour leur donner le goût de l’école, selon Pascale Thériault.

À propos de Nicolas Bourcier

Alors qu’aucune pilosité n’occupait son visage et qu’il n’était qu’un enfant, sa mère se plaisait à dire qu’«avec Nico dans l’auto, on a pas besoin de radio.» Aujourd’hui sa mère peut l’écouter à la radio, puisqu’il a fait ses premières armes à la station régionale CKAJ 92,5 il y a deux ans, lors de son entré en ATM. Ce sportif de nature s’est épris du soccer lorsqu’il était jeune, mais s’est découvert une passion pour la course en sentier et la course à obstacles depuis qu’il est au cégep. Aussi, la musique occupe une grande place dans son quotidien. Dans le futur, vous retrouverez probablement ce jeune aux allures de viking vagabondant avec son sac à dos à l’autre bout du monde et le sourire fendu jusqu’aux oreilles.

À voir aussi

Borée : une organisation présente dans tous les milieux

Les acteurs de différents milieux du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui souhaitent instaurer un projet en alimentation peuvent …