Cégep de Saint-Félicien: bientôt des DEC en Tunisie

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Le conseiller pédagogique du Service aux entreprises et aux collectivités du Cégep de Saint-Félicien, M. Bernard Naud.

Le cégep de Saint-Félicien compte bientôt délocaliser des diplômes d’études collégiales (DEC) en Tunisie. À la suite de l’annonce du déménagement de certaines attestations d’études collégiales (AEC), la phase deux du projet de formations délocalisées se précise.

« Nous commençons avec des AEC, car la structure pédagogique est plus facile à mettre en place », explique le conseiller pédagogique du Service aux entreprises et aux collectivités du Cégep de Saint-Félicien, M. Bernard Naud. Le cégep de Saint-Félicien a d’abord délocalisé les programmes en tourisme et hôtellerie et en soins aux aînés.

Il n’y a qu’un seul bémol, explique M. Naud. « C’est plus compliqué d’amener des DEC là-bas, car c’est le ministre qui doit signer.» D’ailleurs, tous les programmes avec des Ordres professionnels sont plus réglementés, car les étudiants doivent passer les examens de l’Ordre en question. Également, les étudiants feraient l’épreuve uniforme de français comme s’ils étaient au Québec.

Il compte délocaliser des DEC comme Sciences humaines option entrepreneuriale, Sciences de la nature, Informatique et même Soins infirmiers. « La Tunisie aimerait bien avoir notre programme de soins infirmiers », confie M. Naud.

Le conseiller prévoit que d’ici un an et demi, ces programmes seront déjà en branle dans le pays maghrébin. L’avantage qu’auraient les DEC, c’est que les étudiants tunisiens pourraient par la suite s’inscrire dans n’importe quelle université au Québec, car les formations seront reconnues même si elles sont données dans un autre pays. De plus, faire la formation en Tunisie coûterait moins cher aux étudiants que de venir la faire au Québec. Le Cégep de Saint-Félicien travaille avec le Sénégal et le Maroc en plus de la Tunisie.

Le conseiller croit que cette initiative va grandement aider la région qui est constamment en manque de main d’œuvre. « On choisit des programmes en fonction des entreprises et du manque de travailleurs », relate Bernard Naud. De plus, il croit que les quatre cégeps de la région pourraient faire de même, car ils ont des programmes spécifiques.

 

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