Transition «réussie» pour Boutique Première

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La location et la vente de films ne compte plus que pour 15% du chiffre d’affaires de l’entreprise Boutique Première, autrefois réputée pour sa présence au Saguenay-Lac-Saint-Jean en tant que club vidéo.

L’entreprise, qui compte quatre succursales à Alma, Roberval, Jonquière et Chicoutimi, a «réussi dans l’ensemble» sa transition, selon la propriétaire Annie Archambault. Cette dernière est à la tête de l’entreprise régionale, jadis connue sous le nom de Première Vidéo, avec son mari Robert Naud depuis plus de 30 ans.

«Ce qui nous a fait le plus mal, c’est l’arrivée de Netflix, surtout quand ça s’est mis à en parler dans les médias avec le non-paiement de taxes», explique Mme Archambault, qui dit avoir perdu «près de 30% de chiffre d’affaires par an durant deux ans». Cependant, elle affirme toujours vouloir garder une section vidéo. «Tant que les studios vont vouloir nous vendre des DVD et continuer à nous supporter, on va continuer à être là avec les DVD et avoir une présence s’il y a la demande.»

«Environ 85 % de notre chiffre d’affaires est partagé entre la confiserie et bonbons, les cadeaux et le matériel pour les évènements avec les ballons», affirme Mme Archambault, qui dit avoir commencé la transition «il y a une dizaine d’années avec les bonbons».

Photo: Olivier Savard
La propriétaire de Boutique Première, Annie Archambault, se dit confiante pour le futur de l’entreprise.

Le chiffre d’affaires de l’ancien géant du club vidéo dans la région pourrait même augmenter dans le futur, selon la propriétaire. «Je pense que notre chiffre d’affaires va monter en général dans les prochaines années. Il est resté stable dans les dernières années, on n’a pas vraiment connu de creux.»

Vente «possible» de Roberval

Malgré tout, des plans sont envisagés pour vendre la succursale de Roberval. «Avant tout, je ne veux pas fermer à Roberval. Ils arrivent à fonctionner sans nous, puisque c’est assez éloigné du reste des succursales et qu’on n’y va pas très souvent, mais on a peut-être des plans pour vendre.» Mme Archambault croit que fermer la succursale n’est pas avantageux pour la population locale. «Les gens vont aller où si on ferme à Roberval? Il n’y a plus de concurrents, et si on ferme ils vont perdre un service.»

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