La planète s’invite au débat de l’UQAC
L’environnement et les grands projets ont volé la vedette lors du débat régional organisé par le MAGE-UQAC qui avait lieu mardi soir sur le campus de l’université. La crise climatique est revenue à de nombreuses reprises, que ce soit lors des interventions des candidats ou encore des questions du public.
C’est devant la salle du Baruqac, remplie à pleine capacité, que les candidats de six partis fédéraux ont croisé le fer. Si le débat devait porter sur trois thèmes principaux, soit l’environnement, les enjeux autochtones et l’immigration, les grands projets énergétiques et la crise climatique se sont invités régulièrement dans les discussions.
Tandis que la candidate du Parti Vert dans Chicoutimi-Le-Fjord, Lynda Youde, et le représentant du Parti Populaire pour la même circonscription, Jimmy Voyer, ont joué cartes sur table en se positionnant respectivement contre et pour les grands projets, la position de certains partis reste floue. Les candidats du Bloc québécois, du Parti libéral et du Nouveau parti démocratique ont affiché des positions beaucoup plus nuancées que celles de leurs collègues.
Les candidats dans Jonquière Mario Simard (BQ) et Vincent Garneau (PLC) ont dit attendre les études du BAPE et les évaluations environnementales avant de se prononcer officiellement. Même son de cloche du côté de Stéphane Girard, candidat du NPD dans Chicoutimi-le-Fjord. Il s’est tout de même permis de critiquer le manque de transparence des promoteurs de G
NL Québec, mentionnant que la compagnie essayait «d’acheter les gens du Saguenay» en faisant miroiter 10M$en retombées fiscales.
Un grand absent
Le député conservateur sortant dans Chicoutimi-le-Fjord, Richard Martel, qui devait représenter le Parti conservateur, brillait par son absence lors du débat. «C’est un manque de courage des conservateurs vis-à-vis la communauté universitaire», a déploré le représentant bloquiste. Tous les candidats présents étaient d’accord pour dénoncer l’absence de celui qu’on a même surnommé «le Roi Martel» pendant le débat, notamment lorsque l’enjeu de l’avortement ainsi que celui de l’immigration ont fait surface.
Du côté du MAGE-UQAC, on affirme que l’équipe de Richard Martel a refusé l’invitation, mentionnant un conflit d’horaire.