L’Esport, l’école de demain

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Le local de jeu du programme Sport-arts-étude, concentration sport électronique, de la polyvalente Arvida est spécialement aménagé pour les étudiants et accessible en tout temps.  (Photo : Leah Martin)

Mélanger le sport avec le jeu vidéo est une tendance de plus en plus commune dans la région. Des équipes de sport électronique et des programmes scolaires permettent aux jeunes de s’épanouir, tant au niveau académique que personnel, en plus de déjouer les préjugés.

Leah Martin                                                                                                                                                     leahmartin2004@hotmail.com

« C’est une belle proposition pour les jeunes qui n’adhèrent peut-être pas aux sports traditionnels ou à l’art, c’est comme un entre deux », explique Frédéric Michaud, directeur général du programme sport-étude, concentration sport électronique, à la polyvalente d’Arvida.

Tout récemment, l’école Jeanne-Mance de Saint-Prime a installé un nouveau jeu interactif dans le gymnase qui permet aux jeunes, à la fois de jouer et de bouger.

À la polyvalente Arvida et au Séminaire Marie-Reine-du-Clergé, à Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, des programmes scolaires sont offerts aux jeunes du secondaire. Leurs deux concentrations Esport possèdent de l’équipement à la fine pointe et demandent le respect d’exigences spécifiques d’admission.

Au-delà des jeux

Ces concentrations sont divisées en trois volets différents comprenant des cours théoriques, des cours de gaming et d’activité physique. Pour ces établissements scolaires, l’important est de sensibiliser les jeunes à des enjeux et des sujets intéressants pour leur développement personnel. « On veut qu’ils touchent à tout et créer un équilibre autant mental que physique, ainsi qu’une hygiène de vie intéressante », affirme M. Michaud.

Une amélioration au niveau académique et personnel a également été remarquée auprès des élèves. Selon le technicien en loisirs et professeur de sport électronique au Séminaire, Guillaume Boucher, son programme se différencie des autres puisqu’il rejoint un plus grand éventail de jeunes. « Ce que je remarque beaucoup avec mon programme, c’est qu’il y a des élèves qui ne sont pas nécessairement les meilleurs académiquement dans les cours de tous les jours, mais dans les cours du programme, c’est ceux-là qui se démarquent le plus ».

Contrer les stéréotypes

Inquiets au départ, des parents se montraient peu convaincu face aux programmes. Cependant, les deux intervenants avouent recevoir des témoignages de parents sur les bienfaits du programme. Ce qui prouvent le succès des cours offerts.

« Avant c’était l’ennemi numéro un des parents. Maintenant, c’est démocratisé un peu plus surtout quand c’est bien fait et bien réfléchi. Quand tout est fait logiquement, je trouve qu’il y a de quoi en retirer énormément », explique le directeur général.

D’ailleurs, ces derniers espèrent que cette tendance, ainsi que l’industrie, continueront de se développer. Ils souhaitent également que cette méthode d’apprentissage académique et sportive devienne reconnue dans le futur.

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