Ils ont assez de leur numéro dans le dos

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Le développement de chaque jeune joueur lui est propre.
Photo : Samuel Morin

Les quatre meilleurs espoirs québécois pour le repêchage de cette année, Alexis Lafrenière, Jérémie Poirier, Mavrik Bourque et Hendrix Lapierre ne faisaient pas partie des 20 meilleurs pee-wee lorsqu’ils étaient dans cette catégorie en 2014. Preuve que le développement des joueurs est propre à chacun.

Samuel Bouchard-Beaudoin

samuelbouchardbeaudoin@hotmail.com

 Le problème avec le genre de classement réalisé par Le Journal de Montréal et Le Journal de Québec est que les adolescents sont très loin d’avoir terminé leur développement autant physique que mental. Certains d’entre eux peuvent avoir grandi trop vite et être déjà arrivés à leur grandeur maximale. Donc, clairement, un jeune de 5 pieds et 10 pouces va avoir l’avantage devant un plus petit joueur. Par exemple, il est pratiquement impossible de prédire qu’un athlète de 11 ans va faire les Jeux olympiques dans une dizaine d’années ou une quinzaine d’années.

Pourtant, il s’agit de la neuvième édition de ce palmarès et on peut franchement douter de sa pertinence. Dans les deux dernières saisons, neuf joueurs qui ont fait partie des éditions 2013 et 2014 ont été repêchés dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Ce sont donc 40 joueurs qui ont été affichés dans le classement et 22,5% de ceux-ci se sont retrouvés avec un chandail d’une équipe de la LNH sur le dos.

Avant même de parler des enfants, il faut parler des parents. Parce que certains peuvent être très  intenses lorsqu’il est question de sport. Se retrouver dans ce classement est une fierté certes, mais le jeune en question, s’il a hérité de ces fameux parents intenses, va en faire encore pas mal du «power skating» pour accomplir le rêve de papa et maman.

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