REGARD s’invite dans les écoles de la province

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Pour la première fois, le volet scolaire se déroule en ligne et permet à toutes les écoles du Québec de participer. Photo: courtoisie

Le volet scolaire du festival de courts métrages REGARD se déroulera du 15 au 19 mars en mode virtuel avec l’acteur et animateur Félix-Antoine Tremblay comme porte-parole. Cette année pour la première fois, toutes les écoles du Québec sont invitées à s’inscrire pour profiter de la programmation.

Ce sont 45 courts métrages qui seront présentés durant le volet scolaire, répartis dans les catégories Regarderie, les P’tites vues, les Grandes vues ainsi que Regard secondaire, qui sont adaptées à l’âge des spectateurs. L’équipe de programmation tente de toucher tous les jeunes avec différents sujets. « On a un documentaire sur un enfant transgenre, des films avec des techniques d’animation fabuleuses, on a une jeune fille qui cherche à embrasser un garçon pour la première fois pour les élèves du secondaire », énonce la coordonnatrice du volet scolaire de REGARD, Marilou Desbiens. La programmation officielle sera annoncée le 24 février.

Le porte-parole Félix-Antoine Tremblay est très emballé par l’édition cette année. Malgré les différences par rapport aux années précédentes, il croit que le mode virtuel ne sera que bénéfique. « C’est extraordinaire parce qu’on donne accès à REGARD aux jeunes à travers le Québec, et même si c’est différent et plus improvisé disons, je trouve qu’on réussit à faire quelque chose de vraiment utile », rapporte l’acteur.

L’acteur et animateur Félix-Antoine étant originaire de Chicoutimi, le festival Regard lui permet de relier sa passion pour le cinéma ainsi que ses racines de la région. Photo : Sophie Lavoie

Les cinéphiles de demain

Le but de cette édition du festival adaptée pour les jeunes est de les informer sur les notions cinématographiques à travers les courts métrages, sans toutefois tomber dans la pédagogie. « On veut créer les cinéphiles de demain, on veut que les jeunes s’intéressent à des films avec un degré d’intelligence un peu plus élevé que le blockbuster américain, soutient la coordonnatrice. On veut qu’ils sachent à quoi sert un plan d’ensemble, par exemple, et qu’ils trouvent qu’un film est bien écrit. »

Étant passionné de cinéma depuis son jeune âge, c’est un honneur pour Félix-Antoine-Tremblay de pouvoir rencontrer les jeunes pour leur parler du milieu et du métier. Lors de certaines séances de projection, les élèves auront d’ailleurs la chance de discuter avec lui. « Je leur donne la liberté de réagir aux films qu’ils vont regarder, que c’est correct de le faire, émet-il. Je leur dis que le cinéma ça sert à jaser, à rire, à pleurer, que c’est normal qu’il y ait des choses qui viennent les ébranler et les toucher. »

La coordonnatrice du volet scolaire de REGARD, Marilou Desbiens, s’attend à recevoir beaucoup d’appels dans les prochains jours de la part des écoles à travers la province. Photo : courtoisie

Chaque classe inscrite va recevoir des cahiers pédagogiques dynamiques qui contiennent des activités et du contenu en lien avec les projections qui seront présentées. La différence avec les années précédentes, c’est que les élèves auront accès aux films à travers ces cahiers dynamisés. « S’ils ne peuvent pas être au rendez-vous en mars, qu’ils en manquent une partie ou si l’enseignant veut discuter d’un sujet éthique, ils pourront revoir la séance jusqu’à trois semaines après la programmation », conclut Marilou Desbiens.

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