Curling : Émilie Desjardins carbure à la compétition

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Émilie Desjardins et son père rêvent de participer aux Jeux Olympiques ensemble.
Crédit photo : Marc-André Fortin

« Je suis compétitive, je marche avec le succès et la performance. Je pouvais enfin atteindre des objectifs de grandeur que je recherchais. » C’est pour cette raison qu’Émilie Desjardins s’est consacrée au curling double-mixte à l’âge de 16 ans avec son père, Robert. Après une seule pratique d’une heure, elle était déjà meilleure que des filles qui pratiquaient ce sport depuis trois ans, affirme-t-elle.   

Pourtant, sa destinée n’était pas tournée vers ce sport sur glace. Émilie a joué au tennis de l’âge de sept ans jusqu’à son entrée au collégial. Elle a même participé aux Jeux du Québec dans cette discipline pendant trois ans. Son seul rêve était de participer à de prestigieux tournois comme Roland-Garros ou Wimbledon.   

Elle aimait son sport, mais vers 14 ans, son père l’a encouragée à essayer le curling. Elle a tout de suite adoré et elle a décidé de se créer une équipe avec d’autres filles.  

Ce n’est qu’à l’âge de 16 ans que son père et elle ont commencé à jouer ensemble et le succès du duo père-fille n’a pas tardé. Les deux ont remporté le championnat provincial et ils ont obtenu leur billet pour le championnat canadien.  

« On a continué à s’inscrire à des tournois ensemble, on s’est rendu au championnat canadien et on a une très bonne fiche, donc on voyait qu’on était de calibre. J’avais 16 ans, j’étais la plus jeune, on voyait déjà un potentiel », affirme la curleuse saguenéenne.  

Un sport accessible 

L’accessibilité de ce sport l’a rapidement charmée.  

Maintenant âgée de 22 ans, Émilie est très satisfaite d’avoir suivi son instinct dans la poursuite de son sport puisque le curling offrait une meilleure ouverture au succès. « Je me disais que c’était plus accessible de jouer au curling parce que tu te bats au Canada. Ce n’est pas comme le tennis que tu te bats contre des personnes de partout dans le monde. J’ai vu que je pouvais avoir de bonnes performances. »  

Entre ses études en orthopédagogue à l’UQAC, Émilie Desjardins et son père espèrent entrer dans le tournoi pour les qualifications des prochains Jeux Olympiques à Pékin. Actuellement, il reste trois tournois à leur saison, le duo tente de prendre l’une des quatre places disponibles. 

 « Sa ténacité est impressionnante, Émilie ne lâche jamais autant au niveau scolaire que dans son sport. Depuis que je la connais, elle travaille fort et elle performe bien à l’école, même en jouant au curling », affirme Véronique Bouchard, la belle-mère d’Émilie. 

Après le cycle des olympiques, elle souhaite prendre une année sabbatique afin de se concentrer sur sa dernière année de son baccalauréat. 

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