Jeux olympiques de Pékin 2022 : un point tournant pour deux Saguenéens

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Caroline Truchon a assisté à la Coupe du monde de patinage de vitesse qui a eu lieu du 21 au 24 octobre, à Beijing.
Photo : courtoisie

À moins de 100 jours des Jeux olympiques de Pékin, le portrait des Saguenéens qui seront sur place demeure assez nébuleux. Alors que des athlètes attendent les nombreuses phases de qualification, d’autres profitent de cette période de fébrilité pour réaliser un rêve inespéré ou pour mieux se préparer en prévision des prochaines éditions.

Pour Caroline Truchon, une patineuse retraitée de la région, ces Jeux auront une importante signification. Incapable de s’y qualifier tout au long de sa carrière, elle savourera l’expérience olympique de 2022 au sein du comité organisateur de l’événement. « Avoir la chance de représenter mon sport d’une quelconque façon aux olympiques, c’est vraiment un rêve qui devient réalité pour moi. »

Il y a quelques mois, la native de Saguenay faisait partie de la mission canadienne en vue des Jeux olympiques. Cependant, elle a récemment décidé de quitter ses fonctions et d’accepter le poste de directrice musicale pour Beijing 2022.

Avec le Comité olympique canadien (COC), son rôle aurait été de s’occuper des parents et amis des athlètes, mais pour ce faire, leur présence était de mise. « Je me suis dit que puisqu’ils ne pouvaient assister aux Jeux de Tokyo, ça allait être la même chose en Chine. Effectivement, une ou deux semaines plus tard, on annonçait qu’il n’allait pas y avoir de spectateurs étrangers. »

Un défi de taille 

De son côté, Renaud Dion-Bouchard, membre de l’équipe canadienne en télémark, rêve du jour où son sport sera intégré aux olympiques. D’ici là, il devra encore se surpasser lors de ses prochaines performances. « Pour être honnête, je vise les Jeux de 2030 même si 2026 est une possibilité, mais c’est dur de se fixer un objectif quand ta discipline ne s’y retrouve toujours pas. »

Le télémark est une forme de ski alpin qui donne plus de liberté aux talons, ce qui accentue l’intensité des virages.
Photo : courtoisie

À son avis, ce n’est qu’une question de temps avant de voir le télémark faire son entrée aux Jeux olympiques après avoir été laissé de côté à la dernière minute à Pyeongchang, en 2018.

Lors de son dernier tournoi de classement en 2019, l’athlète saguenéen a réussi à percer le top 5 nord-américain, ce qui lui fait croire que son nom sera vraisemblablement parmi les favoris si l’opportunité de représenter son pays arrive. Pour l’instant, Renaud Dion-Bouchard poursuit ses entraînements avec l’équipe nationale en plus d’améliorer sa condition physique avec le club de cross-country du Cégep de Jonquière dans l’espoir qu’on lui offre sa chance.

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