Les arbres de Noël naturels en forte demande
Même constat pour la compagnie Bôsapin qui distribue au Québec et aux États-Unis. « Nous avons complètement arrêté notre exportation de sapins pour alimenter le Québec et nous ne sommes pas en mesure d’atteindre nos chiffres des années précédentes », mentionne la directrice des communications, Julie-Anne Saint-Denis.
La pénurie était prévisible selon la directrice des communications. « Ça prend plus qu’une année pour qu’un sapin atteigne sa pleine maturité. On se doutait bien qu’on allait en manquer puisqu’on savait le nombre que nous avions planté les années précédentes », souligne-t-elle.
Bôsapin doit commander les bébés conifères cinq ans d’avance. L’arbre prendra huit années à grandir pour un total de 13 années. « Il y a 13 ans, le marché était mauvais, nous n’avions pas de bons prix et la plupart des producteurs avaient moins de liquidités, donc ont acheté moins d’arbres », éclaircit la directrice en communication. En raison de l’état du marché de l’époque, les entreprises ont planté beaucoup moins d’arbres ce qui a causé la pénurie actuelle.
Malgré le manque d’arbres naturels, aucune hausse des ventes de sapins artificiels n’a pas été observée chez la compagnie Décors Véronneau. « Il y a une augmentation du nombre des ventes des accessoires de Noël, commente la directrice marketing de l’entreprise, Josiane Yelle. Quand les gens vont réaliser qu’il n’y a plus d’arbres de Noël, là ils vont acheter des artificiels, et ce, une ou deux semaines avant le temps des festivités. »