Audrey Curadeau, une tatoueuse de talent

353
0
Share:

Audrey Curadeau baigne dans le monde artistique depuis toujours.
(Photo : courtoisie)

 

Après un premier passage remarqué au studio Addik Tattoo de Chicoutimi en septembre, l’artiste multidisciplinaire Audrey Curadeau compte récidiver d’ici la fin mai pour montrer tout son potentiel.

La native de la Rive-Sud de Montréal était présente chez Addik Tattoo en tant qu’artiste invitée pendant une semaine. Le plus impressionnant, c’est qu’à ce moment, elle n’avait que deux mois d’expérience dans le tatouage.

La motivation ne manquait pas pour Audrey. « C’était ma première fois dans un autre studio et je voulais tester le fait d’être artiste invitée. J’ai adoré ça parce que c’est une grosse montée d’adrénaline de tatouer plein de gens en peu de temps. J’ai réalisé que j’aurais pu rester une semaine de plus avec toutes les demandes que j’avais. »

Le peu d’expérience de cette dernière n’a pas freiné la propriétaire d’Addik Tattoo, Gabrielle Munger. « Il y en a qui vont avoir 30 ans d’expérience et qui ne maîtriseront pas les bases, tandis qu’une personne plus jeune avec moins de connaissances peut avoir une belle qualité de travail. Moi ce qui m’importait c’était le rendu final. La qualité était là, donc il n’y avait pas de problème. »

Audrey dit que ce qu’elle aime le plus de l’univers du tattoo, c’est de donner le pouvoir à quelqu’un de décorer son corps comme il le veut dans une société où tout le monde essaye d’être la même personne. Elle a toujours voulu faire ça et rien n’aurait pu l’arrêter.

C’est sans compter toutes les autres cordes qu’elle a à son arc. En plus d’être peintre à temps plein, elle fait de la musique, elle travaille sur une collection de vêtements et sur l’écriture de livres.

« Toute ma vie, je me suis dit que j’allais faire de l’art, mais je ne pensais pas que ça allait devenir mon travail. On m’a toujours dit que c’était impossible. Le fait de n’avoir jamais arrêté de mettre les efforts, ça a fait en sorte que j’ai eu la volonté de réussir pour entrer dans le monde des arts. Ce n’est pas une question de chance, mais de travail accumulé. Je suis fière de dire qu’à 20 ans je peux en vivre pleinement », mentionne la tatoueuse qui cumule maintenant sept mois d’expérience derrière la cravate.

Share: