Parents-Secours toujours actif
L’organisme Parents-Secours et ses pancartes rouge et blanche, qui font partie du décor québécois depuis les années 70, sont toujours présents dans la région. Malgré les difficultés de recrutement de bénévoles dans plusieurs secteurs, il continue d’offrir des foyers refuges aux enfants et aux aînés de quelques quartiers.
Quatre comités Parents-Secours sont toujours actifs dans la région, soit à Chicoutimi, à La Baie, à Saint-Fulgence et à Saint-Bruno. Cependant, en raison d’un manque d’implication, plus d’une dizaine de secteurs ne peuvent pas venir en aide aux personnes qui risquent de se retrouver en difficulté lorsqu’ils circulent dans les rues. « La demande est là, mais c’est difficile parce que pour agrandir, il nous faut des agents de liaison pour assurer les secteurs », mentionne la présidente du comité de Chicoutimi, Julie Painchaud.
Cette problématique les a poussés à aller à la rencontre de jeunes élèves de la maternelle à la troisième année du primaire de Chicoutimi, dans le but de les sensibiliser à l’existence de cet organisme à but non lucratif. Comme on retrouve moins de foyers refuges qu’auparavant, c’est difficile pour ces jeunes de savoir ce que l’affiche signifie dans les fenêtres des maisons.
« Quand on se promène dans les écoles avec l’affiche, la première chose que les enfants pensent c’est que c’est une affiche pour traverser la rue, donc c’est bon de les sensibiliser parce que même si on a 100 foyers refuges, si l’enfant ne sait pas ce que c’est, ça ne donne rien », mentionne Mme Painchaud.
De son côté, la représentante régionale au sein de Parents-Secours du Québec, Johanne Lepage, souhaite partager l’importance et l’utilité de l’organisme pour les jeunes, mais surtout pour les aînés qui peuvent souffrir d’Alzheimer. Pour elle, c’est primordial de penser à eux puisqu’ils ont été élevés au moment où Parents-Secours était très populaire dans toutes les régions du Québec.
Elle mentionne également qu’elle aimerait que les aînés se sentent plus interpellés étant donné que depuis quelques années, non seulement les parents, mais aussi les retraités peuvent devenir foyers refuges pour aider les leurs.