Le Grand ski bazar au Mont-Fortin de retour

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Les patrouilleurs du centre de ski du Mont-Fortin offrent une deuxième vie à de l’équipement de ski alpin et de planche à neige. C’est dans le cadre du Grand ski bazar que la cueillette de matériel neuf et usagé se tient  jusqu’au 6 novembre.

Il s’agit de l’activité de financement annuelle   de la Patrouille canadienne du centre, explique la cheffe de la Patrouille , Annie Lavoie. L’organisation espère amasser 2000 à 2500 $ de profits  pour être en mesure de couvrir toutes ses dépenses pour la prochaine saison.

En plus d’être écologique, l’évènement « permet à des familles qui sont un peu moins nanties de pouvoir pratiquer un sport qui est quand même assez dispendieux », d’après Annie Lavoie. Selon le Journal de Montréal, un équipement de ski d’entrée de gamme est évalué à plus de 1000 $, sans compter les billets de montagne et les vêtements d’hiver.

Le Grand ski bazar se tient du 3 au 6 novembre au centre de ski Mont-Fortin.

Sandra Côté, mère d’un garçon préadolescent pratiquant la planche à neige, apprécie la tenue du bazar auquel elle participe chaque année. « Sa planche est rendue trop petite et à cet âge-là on doit la changer fréquemment ».

Le Grand ski bazar est de retour après l’édition 2021 post-pandémique qui « n’a pas été un grand succès », selon la Patrouilleuse depuis maintenant neuf ans. « Cette année je sens l’engouement des gens de pouvoir libérer leur garage d’équipement usagé », s’est-elle exclamée.

Déjà quelques minutes après l’ouverture officielle jeudi soir, plusieurs  personnes attendaient à la queue leu leu pour  acheter ou rapporter du matériel. De l’équipement pour ski alpin et planche à neige neuf est également disponible, grâce à une collaboration avec Sports Experts Arvida.

Pénurie de main-d’œuvre

En plus de l’organisation du Grand bazar annuel, la Patrouille est aux prises avec des problèmes de recrutement pour la saison hivernale qui arrive à grands pas.  « On recherche activement des personnes qui pourraient venir patrouiller. Avec la pandémie on a vraiment un manque de main-d’œuvre », a raconté Mme Lavoie.

 

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