Les centres de plein-air se préparent à l’hiver

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Toutes les pistes sont vérifiées et nettoyées pour préparer l’ouverture de la saison/. Image de courtoisie par le directeur du marketing du Valinouet, Stéphane Leblond.

Toutes les pistes sont vérifiées et nettoyées pour préparer l’ouverture de la saison. (Photo de courtoisie: Stéphane Leblond)

 

Déblayage des pistes, vérification des machines, sortie du matériel, les employés des centres de plein-air du Saguenay se préparent pour la saison hivernale. Sur les pistes, rien n’est laissé au hasard.

Au Saguenay, les centres de plein-air ont « énormément de travail à faire. On enlève les arbres qui sont tombés et on nettoie les pistes pour s’assurer que rien ne dérange les dameuses. On gratte aussi les skis et on vérifie les machines avant l’ouverture », détaille la coordonnatrice au service à la clientèle du Norvégien, Christine Tremblay.

Tout doit être vérifié, car selon la gestionnaire du service à la clientèle au centre Bec-Scie, Suzanne Bolduc, « tout est plus dangereux en hiver. Une branche ou des cailloux sur un sentier sont par exemple bien moins graves en été ».

Octobre et novembre permettent aussi d’effectuer « quelques travaux de rénovation ».

C’est le cas au Valinouet. Selon le directeur du marketing de la station de ski, Stéphane Leblond, « le chalet de ski doit être mis en état. On fait le ménage et on repeint l’intérieur. On a aussi racheté tout le matériel pour l’infirmerie ».

Toutes ces vérifications nécessitent du personnel, « quatre personnes à plein temps pendant deux mois » au Valinouet. « Tout notre personnel. Il reste le même qu’en été et est engagé toute l’année », au Norvégien.

Impact du froid

Dans les centres de plein-air, le froid peut aussi être négatif. Pour le centre Bec-Scie, le problème est que « par moins 20, on ne peut plus passer la surfaceuse. Et a moins 30, on doit fermer les pistes parce que ça devient dangereux. En plus, s’il y a une tempête, nous devons passer plusieurs fois la surfaceuse pour que les pistes soient lisses ».

Avec le gel, une descente en ski ou en raquettes peut devenir dangereux/. Image de courtoisie par le directeur du marketing du Valinouet, Stéphane Leblond.

Avec le gel, une descente en ski ou en raquettes peut devenir dangereux. (Photo de courtoisie: Stéphane Leblond)

 

Propos confirmé par Stéphane Leblond au Valinouet.  « S’il fait trop froid, on va fermer, car les personnes peuvent avoir des engelures. Et ça peut être dangereux quand les remontées mécaniques s’arrêtent avec les personnes dedans ou pour les blessés qui sont immobilisés par exemple. »

Malgré tout, dans les stations, « on aime le froid intense, raconte le directeur marketing du Valinouet Ça conserve mieux la neige. Et il y en a plus. L’an dernier, on a battu le record d’enneigement. C’est très important, car nous n’avons pas de canons à neige. C’est une bonne saison qui s’annonce. En plus, cette année, il n’y aura plus de passeport vaccinal. »

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