Le Fonds solidarité sud contribue à sept projets

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Le Fonds solidarité sud a tenu une réunion régionale annuelle, jeudi soir au club social du Cégep de Jonquière, pour présenter l’avancement des sept projets réalisés par l’organisme dont le soutien à 40 artisanes au Pérou et aux producteurs de quinoa en Bolivie.

L’organisme de bienfaisance, qui a comme but de financer plusieurs projets dans les régions défavorisées d’Amérique latine et d’Afrique, a tenu son 5 à 7 devant quelques dizaines de personnes, dont certaines qui se sont ajoutées aux membres de longue date du fonds de solidarité. «Dans la région, ça progresse chaque année. Les gens viennent tous renouveler leur adhésion avec notre organisme et en plus de cela, nous avons réussi à ajouter six nouveaux membres à notre groupe», se réjouit Marc Rainville, ancien responsable régional du Fonds solidarité sud, qui a laissé sa place cette année à l’enseignant du Cégep de Jonquière Luc Boudreault.

Pour atteindre son objectif, l’association se base sur le soutien financier de ses membres, réunis sous l’appellation «Le club des 100» en raison des dons annuels d’un minimum de 100 $ de chaque personne impliquée, en plus des dons planifiés et du soutien de la part de différentes organisations. Ils envoient le montant reçu, parfois par prêt ou encore par don, aux communautés ciblées pour que les projets se réalisent de manière autonome par la population. «On arrive à aller chercher environ 5 000 $ en dons par année seulement au Saguenay—Lac-Saint-Jean», affirme M. Rainville, qui s’implique de près avec le fonds de solidarité depuis son implantation dans la région, il y a huit ans.

Bientôt un 10e anniversaire

 Cofondé en 2008 par les professeurs retraités de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) Louis Favreau et Lucie Fréchette, le Fonds solidarité sud fêtera son 10e anniversaire sous peu. L’évolution qu’a prise le projet lors de sa première décennie d’existence ravit les principaux intéressés. «On couvre la moitié du Québec présentement, c’est extraordinaire d’avoir réussi ça, surtout que l’image de l’équipe régionale d’ici est semblable à ce qui se passe dans le reste des régions où nous sommes présents, mentionne M. Favreau. On a commencé avec un seul pays appuyé à nos débuts, en 2016 on en avait deux et maintenant on en a six ou sept.»

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