Plus qu’une cour d’école à Saint-Fulgence
Alors que l’école primaire Mont-Valin à Saint-Fulgence est inhabitée depuis près d’un an en raison de rénovations et que la cour d’école est laissée à elle-même, un organisme de participation des parents (OPP) désire transformer celle-ci en un point central du village.
« On veut créer un espace qui sera un centre d’intérêt toute l’année, tant la semaine que lors des congés », explique la directrice de l’école, Virginie Hallahan Pilotte.
C’est dans le cadre d’un projet soutenu par des parents que la prochaine cour d’école ne sera pas qu’utilisée par les élèves, mais également par les citoyens de la municipalité qui compte quelque 2000 habitants.
« Depuis un bout de temps, il y a beaucoup de volonté des parents. Dans le village, c’est un sujet qui soulève des passions. Tant qu’à avoir une école très nouvelle et aux normes, on voulait avoir une cour d’école en conséquence », raconte la présidente de l’OPP, Caroline Messier, mère de trois enfants, dont deux qui fréquentent l’école Mont-Valin.
S’ajoutant à l’engouement des parents, le comité mis en place, qui offre son temps bénévolement, aura la chance de toucher potentiellement une subvention de 100 000$ comprenant une contribution de 10% de la communauté venant du ministère de l’Éducation du Québec.
Alors que le projet en est à sa genèse et qu’une réponse finale se fera attendre jusqu’en février 2023, un plan concret sera alors présenté.
Entre-temps, les jeunes élèves du primaire occupent temporairement une aile de l’école secondaire Charles-Gravel à Chicoutimi.
Comme le formule Caroline Messier, « l’école Mont-Valin n’a que quatre murs et un toit depuis janvier 2022 ». L’aboutissement des rénovations devrait se concrétiser vers la fin de l’année.
Instruire en s’amusant
Virginie Hallahan Pilotte voit aussi le prochain terrain de plaisir des bambins comme un autre milieu d’apprentissage que l’école. Elle désire donner aux professeurs le meilleur environnement pour présenter des cours à l’extérieur.
« Le modèle d’enseignement n’est plus comme dans les années 1960. On veut que la cour d’école soit une suite à l’école. Celle-ci va pouvoir aider les élèves à développer leurs compétences », poursuit la directrice de l’établissement scolaire.