Suicide: «Mieux vaut prévenir que mourir»

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La responsable des communications du Centre de prévention du suicide 02. Photo : William Savard

À quelques jours du début de la semaine « Mieux vaut prévenir que mourir. Ose parler du suicide », le Centre de prévention du suicide 02 (Saguenay- Lac-Saint-Jean) souhaite marquer les esprits afin de faire tomber le tabou entourant cette problématique.  Les activités tenues à partir de dimanche chercheront à faire prendre conscience de la capacité de chacun « à changer les choses ».

Prendre le temps, s’informer, offrir du soutien, les actions possibles pour prévenir le suicide sont multiples et à la portée de tous, selon la superviseure des communications du Centre de prévention, Claudia Tremblay.

Un mot clé résume bien l’approche prisée par le Centre de prévention du suicide 02 : éducation. Selon la porte-parole de l’organisme, il est nécessaire de sensibiliser les gens au fait qu’ils peuvent avoir un impact individuel, de par leurs actions, afin de lutter contre le suicide.

« Premièrement, il faut consulter notre site internet pour connaître les ressources et développer le réflexe. Si vous ne sentez pas que vous avez le besoin aujourd’hui, ça serait bien de le faire pareil. On ne sait jamais ce qui peut arriver dans deux, cinq ou 10 ans », ajoute Mme Tremblay.

Après avoir pris conscience de l’aide qu’il est possible de recevoir, il est important de se tourner vers les autres, selon la porte-parole. « Il faut regarder autour de nous. Il faut essayer de détecter nos proches qui souffrent et ne pas avoir peur de poser des questions. »

Selon l’organisme de prévention, la présence physique et ressentie, ainsi que la communication sont deux éléments importants pour venir en aide à une personne dans le besoin ou pour s’entraider. Selon sa porte-parole, ces deux approches permettent à une personne en détresse de se sentir rassurée et de trouver certaines astuces pour se sentir mieux.

Selon Claudia Tremblay, les gens aujourd’hui sont plus conscients de la bonne manière d’aborder le suicide, comparativement aux années passées. « On voit une certaine amélioration. Les gens ont moins peur d’en parler, même si ce n’est vraiment pas le cas de tous. On a toujours les vieux mythes comme celui qui dit de ne pas demander à quelqu’un s’il a des idées suicidaires pour ne pas lui donner l’idée », explique Claudia Tremblay.

De nombreuses activités et formation sont prévues lors de la Semaine de prévention du suicide, du 5 au 11 février. Il est possible de consulter l’horaire des événements à l’adresse suivante : www.cps02.org

Besoin d’aide pour vous ou pour un proche, demandez de l’aide.
1-866-APPELLE (277-3553)

suicide.ca

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