mardi , 21 mars 2023

Le Barreau de Québec invite les avocats à décrocher

Me Marianne Plamondon a débuté son rôle de porte-parole du défi cette année, étant donné que sa profession juridique peut être « enivrante ». (Photo: courtoisie)

Le Défi… On décroche invite les avocats et avocates à ne pas répondre aux appels professionnels non urgents de 19 h à 7 h durant le mois de février. Un défi plutôt difficile à relever pour les criminalistes selon Me Charles Cantin de la firme Cantin Boulianne avocats.

Pendant ce défi, les avocats doivent envoyer et répondre seulement aux appels/courriels urgents le soir venu comme les cas de procédures d’injonctions, ou encore lorsque la vie ou la sécurité d’un individu est en danger, rapporte la porte-parole du défi lancé par le barreau de Québec, Me Marianne Plamondon.

Elle explique qu’il faut prendre conscience de l’hyperconnectivité que le métier d’avocat peut apporter. « Même quand ils partent en vacances, le téléphone continue à sonner », renchérit Me Plamondon, rapportant que c’est un problème de plus en plus d’actualité.

Pour Me Charles Cantin, faire ce défi pourrait potentiellement lui faire perdre un nouveau client. Ce stress pourrait selon lui empêcher certains avocats de dormir la nuit. « Si le fait de ne pas répondre au téléphone te rend nerveux de peur de perdre un client, tu es mieux de ramasser l’appel », croit-il.

Le criminaliste admet que son métier demande beaucoup de sacrifices, que c’est « un métier de workaholic ». Lui-même tente de se donner plus d’espace personnel avec les années, « mais je réponds toujours au téléphone ».

 

Un défi important à partager selon Me Plamondon

Le défi… On décroche est une initiative débutée il y a trois ans afin de préserver la santé mentale des avocats.

Selon la porte-parole, ce défi apporte à la réflexion et rappelle à ces professionnels qu’ils ont droit de se reposer. « Les gens se pose la question : est-ce vraiment nécessaire d’envoyer ce courriel à 21 h ou ça peut attendre à demain ? », mentionne-t-elle, expliquant que cette réflexion est déjà un bon pas vers l’avant.

Selon une étude menée en 2017 par The American psychological association intitulée Give me a break, se détacher du travail après ces heures allouées rapporte plus de satisfaction personnelle et moins de tension psychologique qu’un employé qui travaille toujours des heures supplémentaires.

À propos de Emilie Palumbi

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Emilie Palumbi est une Châteauguoise de 19 ans passionnée par l’écriture depuis son enfance. Avec son imagination surnaturelle, la jeune fille de l’époque écrivait plusieurs histoires fictives à sa famille. Au fil des années, sa curiosité l’a mené à rédiger et à raconter les quotidiens de son entourage, et la piqûre pour le journalisme est apparue. La science est aussi un autre de ses champs d’intérêt. Elle écoute des séries scientifiques, comme Doctor Who, des films de science-fiction tels que les Star Wars et des vidéos éducatives dans le domaine sur YouTube. D’apparence introvertie, Emilie Palumbi est une femme ouverte à tous et ne craint pas à partager sa belle personnalité lorsqu’elle est en bonne compagnie. Après ses études, Emilie aimerait travailler au journal Le Soleil de Châteauguay et espère vivre en campagne entourée d’une partie de la magnifique flore du Québec.

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