Les pompiers négocient pour un meilleur climat de travail

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Le Syndicat des pompiers était de retour mercredi matin à la table de négociations avec un conciliateur, ainsi que les représentants de la Ville de Saguenay. Cette rencontre fait suite à la vague de mécontentement exprimée par 70 pompiers qui se sont présentés à la séance du conseil municipal de Saguenay, mardi. 

À l’arrivée au Centre des congrès de l’Hôtel Delta de Jonquière, les deux représentants du syndicat, David Girard et Alain Tremblay, n’ont pu commenter la situation, ni donner leurs attentes pour la rencontre. Les négociations se sont poursuivies à huis clos dans l’avant-midi. 

La mairesse Julie Dufour avait précisé lors de la séance du conseil municipal ne pas pouvoir négocier sur la place publique. Elle avait aussi fait valoir qu’il n’y avait aucun grief qui avait été déposé depuis deux ans. Selon le syndicat, celle-ci mélange deux dossiers importants, soit celui qui réclame des changements à l’état-major en raison d’un climat toxique et celui qui touche la convention collective. 

« Depuis les trois dernières années, nous avons interpellé, sollicité et vécu des comportements déplacés, inadéquats et incompréhensibles qui ont été dénoncés, mais il n’y a eu aucun suivi de votre part », avait mentionné le vice-président du syndicat du service incendie de Saguenay, Alain Tremblay. La rencontre de ce matin avait pour but de permettre aux pompiers de se prononcer, mais surtout de négocier avec la direction de la Ville pour un meilleur climat de travail. 

Rappelons qu’une pétition a été signée à 95% en faveur d’un changement majeur à la direction du service incendie et c’est ce que le syndicat voulait mettre de l’avant en se présentant devant les conseillers municipaux.  

La mairesse Julie Dufour avait rapidement mis fin aux échanges en rappelant aux représentants de fournir des preuves concrètes s’ils voulaient que les choses s’améliorent. « On n’a aucune nouvelle preuve, je n’ai aucun grief depuis deux ans », a-t-elle mentionné. 

Mme Dufour a renchéri en spécifiant qu’elle était prête à négocier et qu’elle souhaitait que ses employés soient bien dans leur milieu de travail. De son côté, Alain Tremblay avait tenu à préciser qu’ils n’étaient pas là pour négocier, mais bien pour faire connaître les conditions dans lesquelles ils travaillent.  

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