Saguenay engagée dans la cause du MAGE-UQAC
Le coordonnateur général du Mouvement des Associations Générales Étudiantes de l’Université du Québec à Chicoutimi (MAGE-UQAC), Alexis Diard a demandé aux conseillers de la Ville de Saguenay, lors de la séance du conseil municipal mardi, d’agir en ce qui concerne la crise du logement, qui touche les étudiants.
D’après un récent sondage lancé par le MAGE-UQAC, 46% des étudiants, plus principalement des étudiants internationaux sont confrontés à vivre dans des conditions insalubres. Des abus répétés et du racisme provenant des propriétaires de logements sont également dénoncés par la clientèle collégiale et universitaire. « Il y a beaucoup de propriétaires qui font des menaces d’expulsion, de la pression psychologique, des signatures de faux baux, des augmentations de loyer qui n’ont pas de sens », a confié la coordonnatrice aux affaires locales et environnementales au MAGE-UQAC, Elisa Lemée, lorsque questionnée à la suite de la séance du conseil municipal.
Les membres de l’association ont tenté de faire part de la situation au gouvernement provincial, afin que celui-ci instaure des mesures pour d’aider les étudiants. Sans réponse du gouvernement, les deux représentants du MAGE-UQAC n’ont pas vu d’autres options que de se présenter à la séance du conseil municipal de la Ville de Saguenay. Ceux-ci croient que si la Ville de Saguenay contribue à faire entendre ce problème au Québec, les choses pourraient s’améliorer et des mesures pourraient être implantées.
« On profite de la vulnérabilité d’un grand nombre d’étudiants, il faut que ça cesse, c’est vraiment le temps que ça cesse », a affirmé avec émotion Alexis Diard. Il réclame entre autres que la municipalité traite ce dossier avec importance pour faire cesser les discriminations vécues par un grand nombre de jeunes locataires.
La mairesse de Saguenay, Julie Dufour a profité de ce moment pour souligner son appui, après avoir pris conscience de l’envergure de ce dossier. « Il y aura de belles annonces à venir concernant les logements, vous savez comment votre cause nous tient à cœur ». Julie Dufour s’engage à s’impliquer et elle a mentionné qu’une séance du conseil extraordinaire pourra aussi être faite si rien ne change dans un bref délai. « Vous avez notre entière collaboration, de tous les membres du conseil, nous allons vous appuyer à petit, à moyen et à long terme », a-t-elle ajouté.