Pas d’inquiétude pour le poisson qui a gagné la bataille

Les gens n’ont pas à s’inquiéter pour le sort du poisson qui a échappé au pêcheur sur les glaces de La Baie après plus de 22 heures de bataille. La biologiste Myriam Coulombe affirme que la force de l’animal lui permettra de s’en sortir. 

BDV i : Le Musée du Fjord qui dirige le projet de pêche scientifique.  

Mathieu Bouchard, un pêcheur du Bas-Saguenay, a retenu au bout de sa ligne une prise massive, mais le poisson s’est décroché pour retourner dans les bas-fonds. Les spéculations soumettent que c’était un flétan ou un requin du Groenland.  

« Un flétan c’est aussi un spécimen très coriace, ils sont très résistants. […] Ça s’est très bien passé, sur plusieurs heures. J’avoue que ça paraît un peu surprenant, mais en tant que biologiste, ça ne me stress pas pour le poisson », a mentionné la dame. 

Sur la page Facebook Spotted Chicoutimi, les discussions se sont rapidement enflammées. « Moi les gens qui s’amuse à pêcher de cette façon qui finit par être cruelle et sans bons sens me dégoute. 12 heures à tirer sur un poisson pour finalement l’échapper et le laisser mourir de ses blessures et de fatigue. »  

« Je suis entièrement d’accord avec ce spotted, c’est un manque de respect envers la nature, pas du fort génie. »  

Pourtant la directrice d’exposition, conservation et développement durable au Musée du Fjord, Myriam Coulombe, confirme que tout est sécuritaire. « Évidemment on ne sait pas vraiment c’était quel poisson qu’il avait au bout de sa ligne. […] Admettons que c’était le requin du Groenland, tous les scientifiques, les spécialistes des requins sont unanimes : aucun problème pour le requin de s’en remettre. »  

La biologiste affirme que la ténacité et la force de l’animal lui permettront de s’en sortir sans aucune blessure. De plus, ce type de requin se laisse ramener à la surface sans se débattre et qu’avec la longue durée de la montée, il peut facilement s’adapter aux changements de pression.