Le crokicurl pourrait être bénéfique pour le curling
L’émergence du crokicurl pourrait affecter la popularité du curling d’une bonne manière. Le président de Curling Saguenay, Robert Desjardins, croit que ce nouveau sport présente des particularités semblables à son sport favori, ce qui ne peut qu’être bénéfique.
« C’est un peu comme le pickleball avec le tennis et le ping-pong. Les gens se mettent à pratiquer un sport de raquette et s’intéressent aux autres. Cette fois, si les gens se mettent à s’intéresser au crokicurl, ils penseront certainement à jouer au curling », explique M. Desjardins.
Le président ne pense pas que le Club de curling de Kénogami aura une surface de crokicurl de sitôt, mais il aimerait en voir plus dans les parcs du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Le crokicurl est un sport hivernal émergent qui combine le jeu de croquignole (plus communément appelé pichenotte) et le curling. Cette activité a pris de plus en plus d’ampleur au Québec dans les dernières années.
Les règles du jeu sont simples. Deux équipes d’un ou deux joueurs s’affrontent en face à face dans l’octogone. Chacun leur tour, les joueurs doivent lancer une pierre, comme au curling, dans le but d’atteindre le petit trou au milieu de la surface.
Les équipes ont droit à quatre lancers par manche. Après les huit tentatives, les points sont comptabilisés. Le clan avec le plus de points à la fin de cette joute l’emporte. La première équipe avec trois manches gagnées est déclarée vainqueure.
Kénogami veut ramener le crokicurl
À partir de 2020, la Corporation Centre-Ville de Kénogami a offert une surface publique de crokicurl au parc Ball, pendant trois ans à la population de Saguenay. Elle n’a toutefois pas pu reconstruire l’octogone de glace en 2023 en raison de manque de fonds.
« On a beaucoup d’intérêt afin de ramener le crokicurl chez nous, mais c’est à la ville de décider. Nous avons besoin de financement pour l’entretien de la patinoire et pour le matériel », affirme le directeur général de la Corporation Centre-Ville de Kénogami, Guillaume Beaulac.
L’organisme fera tout en son possible pour ramener la surface pour l’hiver 2024. M. Beaulac confirme que l’activité a attiré beaucoup de citoyens et espère revoir des Saguenéens pratiquer ce sport à nouveau en 2024.