Un modèle économique centré sur l’humain

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L’une des co-propriétaires du Café Cambio, Marguerite Dufault, s’envolera pour la capitale du Sénégal, à Dakar, afin d’assister au Forum mondial de l’économie sociale et solidaire (GSEF), qui se tiendra du 1er au 6 mai.

« Je suis vraiment contente d’avoir été sélectionnée. J’ai tellement hâte de partir », s’exclame Marguerite Dufault. (Photo : Mia Boudreault)

Le voyage est possible grâce à l’appui de Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ). Un regroupement d’organismes de mobilité internationale jeunesse, qui permet aux jeunes adultes de 18 à 35 ans de réaliser leurs projets au Québec, au Canada et à l’international.

Entre ses visites dans les fermes sénégalaises et le désert, Marguerite aura la chance d’assister à plusieurs conférences qui se tiendront tout au long de l’événement. « Tous les acteurs de l’économie sociale (ESS) à travers le monde vont y être. Le but c’est de faire des échanges au travers des activités ou des discussions pour partager nos accomplissements et nos défis en tant qu’entreprises d’économie sociale », explique Mme Dufault.

Le GSEF est un acteur important de l’économie sociale et solidaire qui pilote tous les deux ans un Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire. Le Forum promeut une « économie autrement », centré sur l’humain et sur le respect de l’environnement. Pour l’entrepreneuse Marguerite Dufault, c’est un « rendez-vous incontournable pour l’économie sociale et solidaire ».

Ouvert depuis 2005, le Café Cambio est une coopérative de travail, un restaurant santé et une microbrûlerie de café certifié équitable et biologique. (Photo : Mia Boudreault)

La jeune femme souhaite revenir au Québec avec un plus grand bagage d’informations, afin de transmettre aux acteurs de l’ESS les tendances actuelles en matière d’économie sociale et solidaire. « Je veux aller faire des conférences dans les écoles secondaires pour sensibiliser et mobiliser les jeunes à l’économie sociale et leur montrer que c’est une belle forme d’entreprise », déclare-t-elle, en précisant que la coopérative donne déjà des conférences sur le commerce équitable.

 

Au profit de tous

Les entreprises d’ESS existent pour servir leurs membres et leurs communautés. Elles jouissent d’une autonomie de gestion face à l’État et elles génèrent des retombées économiques, sociales, culturelles, et environnementales positives. Mme Dufault en dresse le portrait. « C’est une alternative à l’économie traditionnelle capitaliste. Les entreprises offrent un service à la communauté. C’est une gestion démocratique qui est vraiment plus centrée sur l’humain. »

Le Café Cambio est un exemple d’entreprise commerciale rentable qui opère dans les paramètres du développement durable. (Photo : Mia Boudreault)

La membre administrative explique également le cheval de bataille de sa coopérative. « Notre mission au Café Cambio est de commercialiser et de promouvoir des cafés biologiques et équitables et d’offrir un lieu de rassemblement et d’échange à la communauté. Nous proposons également des choix de consommations responsables, de la nourriture santé et des produits régionaux et québécois », conclut-elle.

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