Stationnements pour les personnes handicapées | Saguenay lance une campagne de sensibilisation
La Ville de Saguenay a lancé officiellement mardi matin sa première campagne de sensibilisation concernant les stationnements pour personnes handicapées.
Mené dans le cadre du plan d’action favorisant l’intégration des personnes handicapées (PAIPH), sous le thème « Voulez-vous ma place ? Prenez aussi mon handicap ! », cette initiative tentera de conscientiser la population au respect des stationnements réservés aux personnes handicapées jusqu’au 28 septembre. Ce slogan mondialement utilisé vise également à changer les mentalités des automobilistes et à les inviter à réfléchir avant d’agir.
Au Québec, le nombre de détenteurs de vignette correspond à 1,79% de la population, soit une estimation de « 2600 détenteurs chez nous, sur le territoire du Saguenay », a précisé la conseillère municipale et présidente de la commission du développement social et vie de quartier, Brigitte Bergeron. La Ville comptabilise 220 espaces publics uniquement réservés aux personnes handicapées sur son territoire.
Le Service de police de Saguenay collabore au projet et met en place de nombreuses opérations ciblées telles que les patrouilles et les amendes dont le montant s’élève maintenant à 312$. « Des constats d’infraction seront remis aux contrevenants même si la durée de leur stationnement n’est que de quelques minutes », a expliqué l’agent de relations publiques du Service de police de Saguenay Bruno Cormier.
Signalisation
Parallèlement, il y a eu une réforme et une mise en ordre de l’ensemble des stationnements pour les personnes handicapées : le marquage a été changé, la dimension a été mise aux normes, soit 3,9 mètres, afin de permettre toutes manœuvres de sortie et d’entrée et des panneaux de sensibilisation ont été installés pour assurer une meilleure compréhension.
« Ça m’est déjà arrivé de me faire prendre ma place. Puis j’ai vu quelques minutes après un patrouilleur mettre un billet d’infraction, car la personne qui était stationnée là n’avait pas la vignette, en plus elle se défendait que ce n’était pas pour longtemps », a témoigné le bénévole et intervenant du projet, Gilles Gauthier. L’homme estime que l’ampleur de la campagne permettra de sensibiliser un grand nombre de citoyens.